Par cette première action, il a été question le 10 mai dernier, d’injecter 60 mégawatts (MW) dans le Réseau Interconnecté Sud (Ris). L’objectif de cette mise en service est de réduire la fréquence des perturbations dans la fourniture de l’énergie électrique au Cameroun.
Initialement prévu pour démarrer en septembre 2023, C’est finalement le 10 Mai 2024 que le premier groupe du projet hydroélectrique de Nachtigal est entré en service. Celui –ci va permettre d’injecter 60 mégawatts (MW) sur les 420 MW que compte le projet dans le Réseau Interconnecté Sud (Ris) qui couvre les 10 Régions du pays. La cérémonie de mise en service de ces premiers MW construit par le français EDF était présidée par le ministre de l’eau et de l’énergie Gaston Eloundou Essomba.
Selon le ministre toutes les capacités de production seront mises en service d’ici le mois de décembre 2024. « La mise en service des six autres groupes se fera progressivement, à la cadence d’un groupe de 60 MW chaque mois, dans la perspective d’une mise en service commerciale de la centrale en décembre 2024. À cette date, toutes les capacités de production seront installées et mises en service. La centrale fournira une puissance de 420 MW dans le Réseau interconnecté Sud, faisant ainsi de Nachtigal la centrale électrique la plus puissante du Cameroun », a-t-il déclaré.
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Ces 60 MW injectés dans le réseau électrique visent à atténuer les perturbations de plus en plus prégnantes dans la distribution de l’énergie électrique au Cameroun. A en croire le journal Investir au Cameroun, « le barrage de Nachtigal va surtout permettre, à terme, d’augmenter de 30%, d’un seul coup, les capacités de production de l’électricité au Cameroun ». Tout comme mentionne-t-il, le barrage de Nachtigal d’un montant total de 786 milliards de FCFA, va permettre au Cameroun de devenir le « pionnier de l’exportation de l’énergie électrique en Afrique Centrale ». Grâce au projet d’interconnexion des réseaux électriques du Cameroun au Tchad (Pirect). Avec lequel le Cameroun pourra fournir à son voisin « 100 MW d’électricité à l’horizon 2027 ».
