Avertissement russe : Moscou menace l’OTAN, Kiev reçoit un système Patriot. Samedi, la Russie a mis en garde les puissances de l’Alliance contre toute riposte aux incursions présumées. En parallèle, l’Ukraine annonce la livraison d’un système antiaérien Patriot par Israël. Ainsi, les lignes de confrontation se durcissent, sur fond d’escalade militaire.
Sergueï Lavrov dénonce une escalade. À la tribune de l’ONU, il affirme : “La Russie est presque accusée de planifier une attaque contre l’OTAN et l’Union européenne.” Ainsi, Moscou rejette les soupçons occidentaux et retourne l’accusation. Le ton monte, et la fracture diplomatique s’élargit.
Il a ensuite assuré que Moscou n’avait « jamais eu de telles intentions » mais a prévenu : « Toute agression contre mon pays entraînera une réponse résolue. Il ne doit pas y avoir de doutes sur ce point. »
L’Europe réagit. Après les incursions de drones et de chasseurs russes, les pays de l’UE envisagent de renforcer leur défense. Ils ciblent en priorité les zones proches de la frontière russe. Ainsi, la pression militaire redessine les priorités stratégiques.
De nouveaux drones ont survolé le Danemark. Cette fois, ils ont forcé les autorités à fermer l’aéroport de Copenhague pendant plusieurs heures. L’incident s’ajoute à une série d’intrusions répétées. Ainsi, la pression monte à l’approche du sommet européen.
Des drones non identifiés ont survolé des sites militaires danois dans la nuit de vendredi à samedi. L’incident survient à quelques jours du sommet européen prévu à Copenhague. Ainsi, la sécurité du territoire est de nouveau mise à l’épreuve. Les autorités enquêtent, mais le mystère reste entier.
Sergueï Lavrov prévient : toute tentative d’abattre un engin dans l’espace aérien russe entraînera de lourdes conséquences. Peu après son discours, il insiste. “Les gens le regretteront profondément”, affirme-t-il. Ainsi, Moscou durcit le ton face aux incursions.
– Soutien israélien –
Donald Trump a jugé mardi que les pays de l’OTAN devaient abattre les appareils russes violant leur espace aérien.
Le président américain change de ton. Il compare désormais la Russie à un “tigre de papier”. Selon lui, l’Ukraine peut gagner la guerre. Elle pourrait “regagner son territoire dans sa forme originelle, voire aller plus loin”. Autrefois, il privilégiait le dialogue avec Vladimir Poutine. Aujourd’hui, il mise sur la victoire militaire.
Malgré cela, Sergueï Lavrov a loué samedi la position de Donald Trump. Selon lui, Washington cherche une issue réaliste à la crise ukrainienne. L’administration actuelle veut coopérer sans idéologie. Ainsi, elle privilégie une approche pragmatique, loin des postures symboliques.
Samedi, Volodymyr Zelensky a annoncé la livraison d’un système Patriot par Israël. Ce bouclier antiaérien, fabriqué aux États-Unis, coûte cher. Mais il reste crucial pour repousser les missiles russes. Ainsi, l’Ukraine renforce sa défense face aux frappes répétées.
« Un système israélien (Patriot) fonctionne en Ukraine, cela fait un mois qu’il fonctionne », a déclaré M. Zelensky lors d’une conférence de presse, sans préciser si Kiev l’avait acheté ou obtenu gratuitement.
– Alliance fragilisée : Moscou se tourne vers Téhéran –
En 2022, après l’invasion russe de l’Ukraine, Israël a choisi la neutralité. Contrairement à la plupart des pays occidentaux, il n’a pas sanctionné Moscou. Ainsi, Tel-Aviv a maintenu une position prudente, soucieuse de ses intérêts stratégiques.
L’alliance s’est distendue. La Russie s’est rapprochée de l’Iran, accusé d’avoir livré des drones d’attaque au Kremlin. En parallèle, Moscou a condamné la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza. Ainsi, les divergences se sont creusées, fragilisant les liens initiaux.
Samedi, la Russie a revendiqué la prise de trois villages dans l’est de l’Ukraine. Ses forces ont percé les lignes ukrainiennes. Ainsi, Moscou consolide son avance dans la région. Cette progression inquiète Kiev, qui redoute une nouvelle escalade.
L’Ukraine accuse : la Russie a coupé la centrale de Zaporijjia du réseau national. Depuis quatre jours, elle reste isolée. Selon Kiev, Moscou cherche à la “voler” en la rattachant à son propre réseau. Malgré les risques pour la sécurité, la manœuvre se poursuit. Ainsi, la tension monte autour du site nucléaire.
Source : Agence France-Presse
