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Est de la RDC : le M23 accusé par Kinshasa d' »assassinats et exécutions sommaires » en septembre

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Samedi, Kinshasa a dénoncé des assassinats et exécutions sommaires au Congo, attribués au M23 soutenu par le Rwanda. Le groupe armé conteste ces accusations.

Frontalière du Rwanda et riche en ressources, l’Est congolais subit des conflits depuis plus de 30 ans. Entre janvier et février, les combats se sont intensifiés. Le M23, soutenu par Kigali et ses troupes, a conquis Goma et Bukavu.

Le gouvernement de Kinshasa et le M23 ont signé, en juillet, une déclaration de principe en faveur d’un « cessez-le-feu permanent », à la suite d’un accord de paix signé entre la RDC et le Rwanda fin juin à Washington. Ces accords n’ont pas mis fin aux violences, même si le front s’est stabilisé.

En septembre, Kinshasa a recensé « plus de 272 assassinats et exécutions sommaires » dans les zones tenues par le M23. Le ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a signé le communiqué. Le communiqué dénonce « plus de 300 viols » et « plus de 300 cas de tortures corporelles » dans les zones sous contrôle du M23.

Le texte ne détaille pas clairement les lieux et les circonstances dans lesquelles ces exactions auraient été commises.

– Reprise des hostilités après une accalmie –

Le mois dernier, des combats intenses avaient été signalés entre le M23 et l’armée congolaise, après des semaines d’accalmie. Les deux parties s’étaient alors mutuellement accusées de « piétiner » les efforts de paix ou d’en « violer » les principes.

Kinshasa accuse le M23, soutenu par le Rwanda, d’imposer une administration parallèle. En plus, le mouvement prélèverait des « taxes » sur les hôpitaux et les écoles.

Sur X, Benjamin Mbonimpa a violemment rejeté les accusations. Le secrétaire général du M23 y voit une « litanie abjecte » et un « chapelet de mensonges honteux ».

La RDC réclame le retrait des troupes rwandaises se trouvant sur son territoire. Le Rwanda maintient ses « mesures défensives » et exige la neutralisation des FDLR avant tout retrait. Il considère ce groupe armé comme une « menace existentielle ».

Vendredi soir, l’armée congolaise a exigé que « toutes les factions » des FDLR « déposent les armes ». Cette injonction marque un tournant : elle reprend une clause essentielle de l’accord de paix signé en juin à Washington entre la RDC et le Rwanda.

Source: Agence France-Presse

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