L’alerte sur la circulation de ce poison mortel a récemment été lancée par le sous-préfet dans un communiqué.
La quiétude des habitants d’Akonolinga, dans la région du centre traverse actuellement une onde de choc. Ceci après l’annonce du sous-préfet, dans un récent communiqué concernant la circulation d’un poison virulent dans la localité. Selon l’autorité, ce produit mortel peut se présenter sous diverses formes. Le haut fonctionnaire a entre autres expliqué que s’il lance cette information ce n’est pas dans l’intention d’être « alarmiste ou catastrophique ».
Encore moins « faire le buzz« . Mais le but est de mettre en garde les populations concernant ce danger, qui lui a été communiqué par des sources crédibles. Sans toutefois vouloir aussi installer la psychose. Ainsi, les chefs traditionnels et leurs notables, les propriétaires et les gérants des débits de boissons sont interpellés, à plus de vigilance.
Sans oublier les restaurants et les services traiteurs, ou des vendeurs ambulants ou fixes de produits alimentaires.
Nature du poison non spécifiée
La nature exacte de ce poison, bien que non spécifiée dans l’immédiat, a été décrite comme étant extrêmement dangereuse. Et sa circulation dans la localité d’Akonolinga soulève des questions sur son origine. Beaucoup parlent d’un acte malveillant. Concernant cette hypothèse, le sous-préfet s’est prononcé dans sa note. Il a déclaré qu’en cas de faits criminels avérés des procédures administratives et/ou judiciaires pourront être engagées.
L’empoisonnement : Un problème social
Le phénomène d’empoisonnement au Cameroun est devenu un problème social, qui préoccupe les autorités et les populations depuis plusieurs années. Il est caractérisé par l’utilisation de produits toxique et mortel pour éliminer des personnes. Généralement, des personnes sont souvent empoisonnées par d’autres pour des raisons de rivalités de vengeance ou de gains matériels.
Certains parlent aussi d’un problème de jalousie, comme étant la cause. C’est le cas d’un incident malheureux qui s’est passé en 2022, dans la région du centre à Mbalmayo. C’était lors d’un banquet de mariage où les convives et les mariés après consommation ont commencé à se plaindre de douleurs dans le ventre.
Certains des victimes vomissaient, tant dis que d’autre s’enroulaient au sol avec les yeux retournés, la mousse sortant par la bouche et le nez. Des témoignages recueillis sous cape ont révélé par la suite qu’il s’agissait de l’œuvre de l’ex petite amie du marié. En effet que cette dernière avait été jalouse, du fait que le marié l’avait promise en mariage. Mais était finalement partie épouser une autre.
