La co-présidente du conseil d’administration est attendue ce jour à la préfecture du wouri, pour affaire urgente la concernant.
Me Alice Nkom attendu ce jour à la préfecture du Wouri. La co-présidente du conseil d’administration du Redhac défère ainsi à une convocation à elle adressée par le préfet du département du Wouri. Selon les premières indiscrétions, il s’agit de l’affaire des poses de scellés au siège du REDHAC suite à un arrêté du ministre de l’administration territoriale suspendant les activités de plusieurs organisations de défense des droits de l’homme parmi lesquelles le Redhac. L’on se souvient que Me Alice Nkom avait dénoncé la violation dudit arrêté du Paul Atanga Nji.
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La Co-Présidente du Conseil d’administration du Réseau de défense des droits humains en Afrique centrale, REDHAC avait manifesté sa désapprobation lundi 9 décembre 2024 au siège du REDHAC au quartier Bali à Douala. Après que le sous-préfet de Douala 1er avait fait le déplacement en compagnie d’un commissaire de police police pour procéder à la pose des scellés au siège du REDHAC en application, pouvait-on lire sur la note du scellé, de l’arrêté du ministre de l’administration territoriale, Paul Atanga Nji du 6 décembre 2024 suspendant les activités du REDHAC pour une période de trois mois pour divers motifs parmi lesquels souspcons de blanchiment d’argent.
Selon Me Alice Nkom, cet arrêté du Minat n’évoque nulle part qu’il est interdit au personnel du REDHAC d’avoir accès à leurs bureaux. Et que la pose de ces scellés étant donc une violation de l’arrêté du Minat, la loi lui permet dès lors de lever des scellés qui sont posés dans l’illégalité. » Je viens en ma qualité de Co-Présidente du Conseil d’administration du REDHAC de lever ces scellés posés par le sous-préfet de façon illégale. Je suis avocate, je sais interpréter la loi. L’arrêté du ministre auquel je me conforme n’indique pas qu’il faut empêcher aux employer du REDHAC d’accéder dans leurs bureaux. J’en assume les conséquences. A 80 ans, nous n’avons pas peur de résister à des actes d’abus d’autorité », indiquait l’avocate internationale.