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Accueil royal spectaculaire à Windsor pour Trump en visite d’Etat

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Accord royal pour Trump à Windsor, marqué par une mise en scène spectaculaire et un protocole d’exception, qui a ouvert sa visite d’État au Royaume-Uni. Fanfare, garde d’honneur et carrosse doré ont rythmé cette première journée. Le président américain est resté confiné dans l’enceinte du château, sans contact direct avec le public. Ce dispositif souligne la volonté de Londres d’orchestrer une séquence hautement symbolique.

Ce dispositif souligne la volonté de Londres d’orchestrer une visite hautement symbolique. Sa visite d’État au Royaume-Uni a débuté dans un cadre hautement protocolaire. Le président américain est resté confiné au château de Windsor. Aucune interaction publique n’a eu lieu durant cette première journée. Le dispositif souligne la volonté de contrôle et de mise en scène diplomatique.

« C’est l’un des plus grands honneurs de ma vie », a déclaré le président américain. Il s’exprimait lors d’un banquet somptueux aux côtés du roi Charles III. Environ 160 invités étaient présents dans la salle. Parmi eux, des membres de la famille royale, des responsables politiques, économiques et des figures de la tech. Ce moment protocolaire souligne le prestige accordé à la visite d’État.

Il a décrit le Royaume-Uni et les États-Unis comme « deux notes d’un même accord ».

– Une visite sous haute tension –

Le roi a salué l’« engagement personnel » du président américain. Il a souligné ses efforts pour tenter de résoudre les conflits mondiaux. Le monarque a également affirmé le soutien de leurs pays à l’Ukraine. Ce message inclut l’appui des alliés occidentaux. La déclaration reflète une volonté commune de stabilité internationale.

Le menu du dîner officiel a été rédigé en français. Il reflète le raffinement de la tradition diplomatique. Les convives ont dégusté une panna cotta de cresson aux œufs de caille. La suite comprenait une ballotine de poulet fermier. En dessert, une bombe glacée Cardinal a été servie. Ce choix culinaire souligne le prestige de la réception royale.

Le cognac était de 1912, année de naissance de la mère écossaise de Donald Trump.

Coups de canon, procession en carrosse, cérémonies militaires impliquant quelque 1 300 militaires, survol de la patrouille acrobatique… Durant cette première journée, tout semblait encore plus grand, plus spectaculaire que pour la première visite d’État de Donald Trump en 2019.

À près de 40 km du château, Londres a connu une forte mobilisation. Environ 5 000 personnes ont manifesté dans un périmètre ultrasécurisé. Le cortège dénonçait le « tapis rouge » déroulé pour le président américain. La coalition « Stop Trump » était à l’origine de l’appel à manifester. Cette contestation souligne les tensions suscitées par la visite d’État.

– Mise en scène royale pour une arrivée présidentielle –

Le président américain a salué la famille royale dans son discours. Il a rendu hommage au roi Charles, soulignant sa « force morale ». Il a également évoqué le prince William, qualifié de « fils remarquable ». La princesse Catherine a été décrite comme « si radieuse » et « si belle ». Ce discours reflète l’admiration personnelle du dirigeant pour la monarchie britannique.

Donald Trump est arrivé en hélicoptère sur la pelouse du château, à la mi-journée. Son accueil a été marqué par une mise en scène spectaculaire. Le président américain a été convié à une procession en carrosse doré et noir. Le roi l’a accompagné dans le parc du château. Ce protocole rare souligne le caractère exceptionnel de la visite d’État.

Son épouse Melania, le visage largement caché par un grand chapeau prune, partageait un autre carrosse avec la reine Camilla. William, héritier du trône, et Catherine suivaient dans un troisième attelage.

À défaut de public, le parcours était bordé de gardes en uniforme. Le dispositif sécuritaire assurait une présence visuelle constante. Chaque section du trajet était encadrée avec rigueur. Ce choix reflète une volonté de contrôle et de mise en scène. La solennité du moment l’emportait sur la spontanéité populaire.

Le dirigeant américain a passé en revue une garde d’honneur. La cérémonie comprenait fanfare, cornemuses et trois régiments représentés. Du jamais vu pour une visite d’État au Royaume-Uni. Ce protocole exceptionnel souligne l’importance accordée à cette rencontre. Il reflète aussi la volonté de Londres de marquer les esprits.

La rue principale de Windsor affichait un décor symbolique. Des drapeaux américains et britanniques ornaient les façades. L’ambiance reflétait l’importance accordée à la visite d’État. Ce déploiement visuel soulignait l’alliance diplomatique entre les deux nations. La ville s’est mise aux couleurs transatlantiques pour accueillir le président américain.

– « Honte » –

Le président américain n’a pas vu les manifestants. Il ne les a ni aperçus ni entendus lors de son passage à Londres. Pourtant, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à Londres. La mobilisation a été lancée par la coalition « Stop Trump ». Le cortège dénonçait l’accueil officiel réservé au président américain. Des pancartes, des slogans et des chants ont rythmé la manifestation. Malgré la distance avec Windsor, la contestation s’est fait entendre. Le cortège est resté à distance des déplacements officiels.

« Donald Trump a une telle mauvaise influence dans le monde. » Jan, retraitée de 79 ans, se dit choquée par l’invitation officielle. « Je suis honteuse que Keir Starmer lui déroule le tapis rouge. » Son indignation reflète une partie de l’opinion publique britannique. La visite présidentielle suscite des réactions contrastées.

Beaucoup évoquent le conflit à Gaza ou les expulsions de migrants en situation irrégulière aux États-Unis.

Après un déjeuner privé avec la famille royale, le couple Trump s’est rendu à Windsor. Ils ont déposé des fleurs sur la tombe de la reine Elizabeth II. La souveraine est décédée en septembre 2022. Le geste a eu lieu dans la chapelle St George, au sein du château royal. Ce moment symbolique souligne le respect diplomatique envers la monarchie britannique.

Seul imprévu dans ce spectacle parfaitement chorégraphié : les avions de combat F35 américains et britanniques censés participer ensemble pour la première fois à un survol sont restés cloués au sol par la météo. La patrouille acrobatique des « Red Arrows » a seule assuré le spectacle.

– Echange de cadeaux –


Charles et Camilla ont offert au président républicain le drapeau britannique qui flottait au-dessus du palais de Buckingham le jour de son investiture le 20 janvier. Le cadeau des Trump à Charles III était une réplique d’une épée du président Eisenhower.

Le deuxième jour de la visite, jeudi, sera plus politique. Keir Starmer accueillera Donald Trump à Chequers, sa résidence de campagne. Le lieu, situé loin de la capitale, offre un cadre discret et sécurisé. Cette rencontre souligne la volonté du Premier ministre de préserver un protocole maîtrisé. Elle s’inscrit dans la continuité des échanges bilatéraux engagés depuis le début de la visite.

Le président américain tiendra une conférence de presse en début d’après-midi. Les journalistes pourraient l’interroger sur des sujets sensibles. Parmi les questions attendues : ses liens passés avec Jeffrey Epstein, les critiques citoyennes et les tensions diplomatiques. L’échange s’annonce délicat pour les équipes de communication. Ce moment médiatique pourrait influer sur le ton de la suite de la visite.

Parmi les sujets attendus : l’affaire Epstein, les critiques citoyennes et les tensions diplomatiques. Le président américain pourrait être interrogé sur ses positions controversées. Ce moment médiatique s’annonce délicat pour les équipes de communication. Parmi les sujets potentiels : l’affaire Epstein, les tensions diplomatiques et les critiques citoyennes. Le président américain pourrait être interrogé sur ses liens passés et ses positions actuelles.

– Tensions médiatiques et annonces économiques –

Ce moment médiatique s’annonce délicat pour les équipes de communication. Parmi elles, des interrogations liées à l’affaire Jeffrey Epstein. Ce sujet reste délicat pour plusieurs responsables américains. Ainsi, la séquence médiatique pourrait s’avérer tendue.

Donald Trump a longtemps été un proche de ce financier, criminel sexuel mort en prison en 2019. Et Keir Starmer a limogé la semaine dernière son ambassadeur à Washington, Peter Mandelson, après des révélations sur ses liens étroits avec Epstein.

La rencontre de Chequers marque une étape symbolique. Elle devrait célébrer des investissements américains majeurs au Royaume-Uni. Les autorités britanniques ont annoncé 150 milliards de livres d’investissements. Ce montant équivaut à 173 milliards d’euros.

Ces annonces ont été faites dans le cadre de la visite d’État du président américain. Microsoft prévoit d’investir 22 milliards de livres. Le fonds Blackstone engage près de 90 milliards. Ces engagements renforcent le partenariat économique transatlantique. Microsoft prévoit d’investir 22 milliards. Le fonds Blackstone engage près de 90 milliards. Ces annonces renforcent le partenariat économique transatlantique.

Source : Agence France-Presse

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