Au quartier Moadang à Yokadouma, quatre corps sans vie des membres d’une famille ont été découverts le 25 mai 2025 dans une maison familiale.
C’était un dimanche noir le 25 mai dernier. Les habitants de Yokadouma se sont réveillés avec la découverte macabre des dépouilles d’une même famille. Celui de Tatiana Nguekam, régisseuse de recettes à l’hôpital de district, ses deux enfants, et son père. Tous en état de décomposition. D’ailleurs, ce sont les fortes odeurs qui se dégageaient de la maison qui ont attiré l’attention du voisinage. Qui a par la suite, interpellé les autorités compétentes. Sur place, c’est la stupéfaction. Pourtant selon les témoignages, aucun élément ne laissait entrevoir cette fin tragique de toute une famille.
Cependant, plusieurs interrogations sont soulevées, celles de savoir s’il s’agit d’un meurtre collectif, d’une intoxication alimentaire ou alors des pratiques mystiques ? Rien n’est écarté, mais rien n’est confirmé non plus. Les dépouilles ont été transportées à la morgue de l’hôpital de district de Yokadouma et une enquête est en cours.
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Morts familiales en série
Ce n’est pas le premier cas du genre depuis quelques mois. En effet, les morts familiales en série inquiètent. En février dernier à Ebolowa dans la région du Sud, quatre enfants d’une même famille ont été retrouvés inanimés. Pourtant, tout allait bien avant d’avoir consommé un plat de haricots, préparé la veille par leur mère. Le lendemain, après l’avoir réchauffé, tous ceux qui l’ont consommé sont passés de vie à trépas.
En octobre 2024, un autre malheur se produisait dans la région de l’Ouest. A Batcham, cinq personnes périssaient après un repas festif. Parmi les victimes, la mère, trois enfants, et la cousine cuisinière. Le plat censé célébrer la naissance d’un bébé avait signé l’arrêt de mort de la moitié de la famille. Jusqu’à présent, il est difficile de dire si tous ces évènements sont des coïncidences ou des faits mystiques. Mais une chose est sûre, les drames familiaux se répètent et cela inquiète.