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Yaoundé : Deux arracheurs de sacs stoppés par une foule en colère

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Trans Afrique

La scène s’est passée le 12 aout 2025 au quartier Elig-Essono. Les deux arracheurs de sacs ont été stoppés, puis bastonnés par la population déjà fatiguée des agressions répétées.

Le 12 août 2025, un vol à l’arraché a tourné court au quartier Elig-Essono, en plein centre de Yaoundé. Quatre malfaiteurs à bord de deux motos ciblaient une femme et ont essayé d’arracher son sac à main en pleine rue. La victime, sous le choc, n’a pas eu le temps de réagir au moment où les bandits arrachaient son sac. Mais un automobiliste témoin a décidé d’intervenir immédiatement.

À bord d’une autre moto, il a pris en chasse les deux motos des agresseurs, manœuvrant avec détermination. Selon des témoins, une des motos des suspects exécutait le vol, tandis que l’autre servait de couverture pour protéger les auteurs. Constatant qu’ils étaient suivis, les malfaiteurs ont tenté de s’échapper par une ruelle étroite d’Elig-Essono.

Cependant, l’automobiliste a réussi à bloquer la moto transportant les deux principaux suspects, provoquant leur chute. Rapidement, une foule s’est formée autour des agresseurs immobilisés. Les habitants, excédés par les vols répétés, les ont roués de coups de gourdins avant l’arrivée des forces de l’ordre.

La moto des principaux arracheurs de sac a été saisie. Quant aux deux autres complices, ils se sont enfuis dans la confusion. Ces derniers mois, Yaoundé connaît une recrudescence inquiétante des vols à l’arraché, souvent commis en plein jour. Les malfaiteurs privilégient les motos sans plaque d’immatriculation, pour effectuer leur coup, ce qui complique leur identification.

Le Préfet du Wouri interdit la circulation des motos taxis dans les quartiers Bali et Bonapriso

Signaler tout comportement suspect

Face à cette insécurité croissante, les autorités exhortent la population à signaler tout comportement suspect. Les victimes sont invitées à porter plainte afin de faciliter les enquêtes et l’arrestation des auteurs. Pour l’instant, la justice populaire demeure une réponse spontanée mais risquée, révélant un profond ras-le-bol citoyen.

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