Les violences faites aux femmes sont multiples. Et l’historique parti politique de l’opposition instruit le gouvernement de mettre fin aux tueries sur le triangle national.
« Mettons fin aux tueries d’enfants et aux violences faites aux femmes ! ». C’est une exigence de l’Upc Manidem. Qui résonne comme une mise en garde à l’attention du gouvernement. Le Comité Directeur de ce parti réuni en session ordinaire du 28 juin 2025. A exprimé sa profonde douleur et son indignation.
Ce, face à la persistance des assassinats d’enfants et des violences faites aux femmes. « Nous condamnons avec la plus grande fermeté l’assassinat atroce du petit Mathis âgé de six ans. Tué récemment à Yaoundé », a déclaré le comité directeur dudit parti politique. Pour qui, cet acte barbare, survenu en pleine capitale. Démontre à quel point l’insécurité est devenue omniprésente, exposant même les plus innocents à la mort violente.
Au cours de cette importante assise, l’Upc-Manidem a éxige que justice soit rendue sans délai pour le petit Mathis. Et qu’en plus tous les responsables, quels qu’ils soient, répondent de leurs actes devant la justice. « Nous rappelons que le rôle de l’État est non seulement de punir les auteurs de ces crimes. Mais également d’assurer une assistance psychologique et sociale aux familles durement éprouvées. Par la perte tragique de leurs enfants », a déclaré le comité directeur. Qui exige de ne pas laisser ces familles seules dans leur douleur.
Banalisation des violences
Qui ne se souvient du drame survenu à Douala, où une femme a été assassinée par son mari ? A ce jour, cet homme n’a écopé que d’une peine dérisoire de 16 mois de prison. Et, à sa sortie, n’a payé qu’une simple amende de 53 000 Fcfa. Alors même qu’il avait ôté la vie à son épouse. Selon L’Upc Manidem, ce scandale judiciaire illustre la banalisation inquiétante des violences faites aux femmes. Et l’impunité dont bénéficient trop souvent les auteurs de féminicides au Cameroun.
Au regard de la récurrence du phénomène, l’Upc-Manidem condamne fermement les assassinats d’enfants, dont celui du petit Mathis, et les violences faites aux femmes. Exige la traduction en justice et la condamnation exemplaire des auteurs de ces crimes, sans aucune complaisance ni intervention d’influence ou de corruption.
Assistance psychologique
Et interpelle l’État sur sa responsabilité à protéger les populations, notamment les enfants et les femmes. Aussi et surtout à garantir une assistance psychologique et sociale effective aux familles victimes.
Bien plus, ce parti politique dénonce l’impunité croissante qui gangrène la justice et nourrit la violence et divers abus. Tout comme il appelle le peuple à la vigilance, à la solidarité. Et à la mobilisation contre la banalisation de la mort et des violences dans notre société.
Last but not the least, l’Upc-Manidem réaffirme son engagement pour une alternative démocratique, patriotique et populaire. Garante de la paix, du progrès, de la justice et de la dignité de chaque Camerounais.