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Village Bongone : Enquête sur une barbarie

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L’affaire des violences faites sur les six enfants du village Bongone Wantamo, dans la région de l’Est, connait des rebondissements. La gendarmerie vient d’ouvrir une enquête.

Selon certaines sources policières, la Légion de gendarmerie de l’Est a ouvert une enquête. A la suite de la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo montrant six fillettes, âgées d’environ 12 ans. Qui ont été battues publiquement par un membre d’un comité de vigilance.

Cette information a été confirmée depuis le lundi 8 septembre 2025. Sur la page Facebook de la Légion de gendarmerie de l’Est. Et pour revenir sur cette affaire, il faut dire que, les faits se sont produits au village Bongone Wantamo. Dans l’arrondissement de Ngoura, à environ 150 km de Bertoua.

Acte barbare

Selon la gendarmerie, « cet acte barbare a été motivé par le fait que les jeunes victimes n’étant pas mariées. Avaient donc rendu visite à leur sœur déjà mariée à un certain Abdou Malou. C’est ce dernier qui a requis le comité de vigilance pour sanctionner les jeunes filles célibataires».

Ainsi donc, le Colonel Divine Nnoko Ngide, commandant de la Légion de gendarmerie de l’Est. Avec l’appui de ses collaborateurs, s’est immédiatement rendu sur place. Aussitôt, le principal instigateur des faits a été interpellé. Tandis que deux membres du comité de vigilance impliqués dans l’agression sont toujours en fuite. Et activement recherchés, nous rapportent un de nos confrères.

Une infirmière portée disparue dans la ville de Douala

Signaler toute situation de détresse

Toutefois, en raison des actes similaires observés, la Gendarmerie a mené une opération de sensibilisation auprès des populations locales. Bien évidemment sur le respect des droits de l’enfant et la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG). Les gendarmes vont rappeler aux populations l’importance de collaborer et de signaler toute situation de détresse. Un numéro vert (113), disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7m leur a été donné.

Seulement, il n’existe pas au Cameroun, une loi spécifique interdisant les châtiments corporels dans le foyer ou en communauté. Cependant, la loi du 14 avril 1998 sur l’orientation scolaire interdit les sévices corporels à l’école. Aussi, le gouvernement a notamment ratifié la Convention relative aux droits de l’enfant. Laquelle prévoit la protection des mineurs contre toutes formes de violence.

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