L’année 2025 annonce les couleurs dans la capitale politique du Cameroun. Nos sources nous informent que la Communauté urbaine de Yaoundé (Mairie de Ville) a noué un partenariat avec la société International Solution Environnement pour la valorisation des ordures ménagères.
Si l’on s’en tient aux informations concordantes, les financements pour réaliser ce projet vont être mobilisés par le cabinet britannique Baruk Capital Partners.
Dans sa réalisation, une commune d’arrondissement parmi les sept que compte Yaoundé va se charger de la collecte sélective des déchets, de la mise en place d’un centre de stockage et du tri, d’un centre de méthanisation adapté aux volumes de déchets ramassés et d’une unité de plasturgie adaptée aux volumes de plastiques recyclables collectés.
En suivant les explications fournies par certains cadres de la Marie de Yaoundé, la première phase dudit projet va intégrer les analyses assez détaillées des besoins de la ville en termes d’unités d’incinération des déchets non recyclables.
Après donc cette première phase, les travaux de la deuxième vont être lancés en 2026 avec un montant de près de 50 milliards avec l’extension à l’ensemble des communes de la ville de Yaoundé des infrastructures de collecte et de valorisation des déchets mises en place lors de la première phase du projet.
Projections
Dans les projections, l’on nous fait comprendre que d’ici à 2030, la Communauté urbaine de Yaoundé (CUY) associée à ses partenaires, envisage la mise en place d’une unité d’incinération des déchets non valorisables. Un investissement, évalué à près de 30 Fcfa. Ainsi fait, cela va permettre d’atteindre une diminution de 70 % d’enfouissement des déchets produits dans la capitale du Cameroun.
Yaoundé Des investisseurs introuvables pour la collecte des ordures
Pour Hermann Bertrand Assiga Ebana, cité par nos confrères « investir au Cameroun », il est important d’adopter « une gestion moderne des déchets, indispensable pour l’avenir de la ville.
Ce projet s’inscrit dans une démarche visant à réduire l’enfouissement des déchets et à valoriser les matières premières réutilisables. De même, le projet va améliorer la qualité de vie des habitants, les quartiers plus propres et renforcer la lutte contre la pollution. Ce modèle pourrait servir d’exemple pour encourager une gestion durable des ressources à travers le pays », a laissé entendre le Secrétaire général de la CUY.
Elise Murielle Seh
