À moins de trois semaines du scrutin présidentiel du 12 octobre 2025, le journaliste Benjamin Zebaze vient de lancé un appel vibrant à l’unité. Sur sa page Facebook, il implore Bello et Tchiroma de surmonter leurs différends pour présenter un front commun face à Paul Biya.
Le compte à rebours est lancé avant la présidentielle, mais l’opposition peine à parler d’une seule voix. Benjamin Zebaze, vétéran du journalisme camerounais, monte au créneau. Dans un message publié ce mardi sur sa page Facebook, le journaliste et analyste politique Benjamin Zebaze a supplié les deux figures du Grand Nord, notamment Bello Bouba Maigari et Issa Tchiroma Bakary, de mettre de côté leurs différends.
« Ayez pitié de nous ! Vous avez le destin de tout un pays entre vos mains », a-t-il imploré. Zebaze rappelle qu’il suit les carrières des deux hommes depuis presque quarante ans et connaît les tensions qui les ont opposés depuis le retour d’exil de Bello Bouba au début des années 1990. Selon lui, ces querelles passées apparaissent désormais comme des « péchés véniels » face aux enjeux actuels.
L’appel de Zebaze survient alors que plusieurs voix de la société civile dénoncent le manque d’unité de l’opposition. L’activiste Jean Crépin Nyamsi a ironisé sur la situation, notant que le président Paul Biya, en séjour en Europe, semble serein face à des candidats dispersés.
Abdouraman Hamadou Babba, candidat recalé, a quant à lui exhorté l’opposition à trouver une « formule magique » pour désigner un candidat unique dans les prochains jours, sous peine de perdre d’avance la présidentielle.
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Bello et Tchiroma piliers essentiels
Bello Bouba Maigari, leader de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (Undp), et Issa Tchiroma Bakary, président du Front pour le Salut National du Cameroun (Fsnc), sont perçus comme des acteurs essentiels. Pour beaucoup, leur union pourrait réellement changer la dynamique de la compétition électorale.
L’avenir politique du pays semble donc suspendu à cette décision. Pour Benjamin Zebaze et d’autres observateurs, l’heure n’est plus aux rivalités personnelles. Mais, plutôt à une stratégie commune pour répondre aux attentes des Camerounais.
