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Un gendarme accusé d’actes de barbarie contre une civile

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Trans Afrique

Un gendarme  accusé d’actes de barbarie contre une civile, met à l’épreuve  la règle de droit au Cameroun. Tout en  soulevant de nombreuses questions sur la protection des droits humains et la responsabilité des forces de l’ordre.

Un scandale secoue actuellement le Cameroun, mettant à l’épreuve la règle de droit. Le gendarme et adjuvent-chef Major EPIE qui est censé protéger les citoyens, est actuellement accusé d’avoir commis des actes barbares à l’encontre d’une commerçante de vives frais dans la nuit du 12 et 13 Juin 2024 à Njombé. Une localité située dans  la région du Littoral département du Moungo.

Selon les renseignements rapportés par le magazine 237online.com, la commerçante aurait été victime d’une tentative de viol, suivie d’actes de tortures et de traitements inhumains et dégradants, de la part de l’Adjudant-chef Major EPIE qui est commandant à la brigade territoriale de Njombe. Ce dernier est inculpé de viol présumé contre une citoyenne, de violences et mauvais traitements, de détention arbitraire et d’abus de pouvoir.

Malgré les demandes incessantes des médias, ni l’Adjudant-chef Major EPIE ni la gendarmerie nationale n’ont voulu faire de déclarations. Ce manque de communication ne fait qu’alimenter les rumeurs et la colère, tout en suscitant  un sentiment d’indignation parmi les citoyens camerounais.

L’ONG Mandela Center International a pris position en faveur de la victime et demande des mesures immédiates. Notamment une urgente destitution de l’Adjudant-chef Major EPIE, la mise en place d’une enquête transparente et une Compensation pour la victime.

La Commune d’Ebolowa  2ème

 

A lire : La Commune d’Ebolowa 2ème accusée d’exploitation sur des travailleurs.

 

Un examen pour l’État de droit au Cameroun.

Ce cas choquant soulève de nombreuses questions sur la protection des droits humains et la responsabilité des forces de l’ordre. À un moment où la confiance en les autorités a été sérieusement ébranlée, l’attention se tourne vers le système judiciaire pour rendre justice à la victime et restaurer la confiance dans l’État. Est-ce que les autorités seront capable de prendre les mesures nécessaires pour rétablir la confiance et combattre l’impunité ? Le Cameroun  retient son souffle.

La DGNS alerte les populations que la CNI

 

A lire : La DGNS alerte les populations sur le prix de la CNI encore à 2800 FCFA

 

Le rôle crucial de la règle de droit dans une société ne peut être sous-estimé. Elle garantit l’égalité de tous devant la loi et protège les droits fondamentaux des individus. Cependant, lorsque des actes de violence sont commis par ceux qui sont censés faire respecter la loi, les principes même de la règle de droit sont remis en question.

Ce cas met en lumière la nécessité de réformer le système de justice et d’assurer une véritable responsabilité pour les abus commis par les agences chargées de l’application de la loi. À l’ère des mouvements pour la justice sociale et la lutte contre les abus de pouvoir, il est essentiel de rester vigilant et de tenir pour responsables ceux qui violent les droits humains.

La règle de droit au Cameroun est à un tournant, et il est temps de prouver que la justice peut triompher face à de tels actes barbares. Il s’agit non seulement de rendre justice à la victime de cet acte de violence, mais aussi de prouver que nul n’est au-dessus des lois dans un État de droit. C’est le défi que doit relever le Cameroun, pour affirmer ses valeurs démocratiques et garantir à tous ses citoyens la protection de leurs droits fondamentaux.

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