La traque des Camerounais à l’étranger est effective. Des sources encore non confirmées, la Belgique pourrait expulser 38 ressortissants du Cameroun et la France 58, des sans-papiers, tous membres de la brigade anti sardinard.
L’information circule dans les grandes sphères de la République. Des sources au sein du sérail le susurrent sans pour autant en apporter la confirmation. Pour certains il s’agit d’une info tandis que pour d’autres, il pourrait s’avérer d’une intox.
Expulser 38 ressortissants camerounais
Des sources encore non confirmées, la Belgique pourrait expulser 38 ressortissants camerounais et la France 58. Des sans-papiers, tous membres de la brigade anti sardinard.
Ces compatriotes, nous revient-on, auraient compliqué leur situation. Après les manifestations de mardi dernier devant l’ambassade du Cameroun à Bruxelles. Plusieurs interpellés, ne disposant pas de papiers légaux seront mis dans des vols retour.
En France, l’expulsion de membres de la Brigade Anti-sardinard, bien que non explicitement mentionnée dans les lois ou règlements. Pourrait théoriquement s’inscrire dans le cadre des mesures d’éloignement des étrangers.
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Une menace grave
Notamment si leur comportement représente une menace grave pour l’ordre public ou la sûreté de l’État. Il est important de noter que toute décision d’expulsion doit respecter les procédures légales. Et être justifiée par des motifs précis.
Étrangers irréguliers au regard des règles d’entrée et de séjour en France, ils peuvent été obligés de quitter le territoire. Et être reconduits manu militari au Cameroun. Déchus de leur statut social, dépossédés de leur passeport comme de leur projet de vie. Ils sont identifiés en tant qu’étrangers, ressortissants d’un pays tiers sommé de les réadmettre.
Que deviennent après leur expulsion ceux qui avaient, nous dit-on, « vocation à retourner chez eux » ? Indésirables « là-bas », en France, le sont-ils également « ici », au Cameroun ? À la vision normative du traitement des étrangers qui transparaît dans les mesures d’éloignement. Doit être opposée la vision subjective de ce qui n’est autre qu’un bannissement du pays d’immigration. Un exil forcé au pays natal.
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Pierre angulaire de la politique …
Pierre angulaire de la politique européenne de gestion des flux migratoires. Le retour forcé des étrangers en situation irrégulière est présenté comme « un élément essentiel. Pour la crédibilité de toute politique de lutte contre l’immigration illégale » .
Aussi la rhétorique actuelle s’attache-t-elle à faire de l’effectivité de l’expulsion des uns la réussite de l’intégration des autres. Pour préserver l’intégrité territoriale de l’espace Schengen. L’Union européenne, au sein de laquelle la France se propose d’être le « chef de file ». Des charters européens d’expulsés, a mis en place des mécanismes de coopération policière. Et de contrôle dans ses murs comme hors de ses frontières.