La compagnie Camerounaise de transport aérien traverse en ce moment une grande zone de turbulence qui fait crier les passagers. Certains ont passé des moments difficiles il y quelques jours.
En effet, les passagers partant de Yaoundé à destination de Garoua sont restés sans voix le 13 juillet 2025. Le vol prévu pour décoller à 11h30 au départ de Yaoundé, c’est à 19h30 que l’appareil va quitter le sol.
Calvaire avec Camair-co
Selon les témoignages, « aucune explication n’a été donnée aux passagers pour dissiper les malentendus », mous fait comprendre MEK. Et confirmation va être faite dans un poste sur la page Facebook de notre confrère Guibaï Gatama.
Alors on peut lire : « mon calvaire avec Camair-co. Ceci n’est pas un témoignage c’est un cri ». Ainsi donc l’artiste Kareyce Fotso raconte les mêmes calvaires vécus par d’autres citoyens. « J’avais un projet de création artistique à Garoua. Je prends Camair-Co le 13 juillet au départ de Yaoundé, vol prévu à 11h30.Nous décollerons finalement à 19h30, sans aucune explication », raconte-t-elle.
Camair-co : Panique générale des passagers suite au manque d’oxygène
Et « le 18 juillet, je dois absolument être à Yaoundé. Le vol est prévu à 12h, nous partons à 13h. Après 30 minutes de vol, le commandant nous annonce une panne détectée en plein ciel. Il faut atterrir en urgence à Douala, car il est impossible de rejoindre Yaoundé. Nous atterrissons à 14h30 à Douala ».
Aucune explication. Aucun respect
Et là, plus rien. « Plus d’informations. Plus de Camair-Co. Nous sommes abandonnés dans l’aéroport, livrés à nous-mêmes. On murmure que nous repartirons à 19h… Mais 19h arrive, et toujours rien. Aucun agent Camair-Co en vue. Aucune explication. Aucun respect. Des passagers s’énervent. Une dame des ADC, présente par hasard, devient la cible d’une colère collective. Elle-même n’a aucune information », raconte encore l’artiste.
Comme dans une mélodie de déception. Les notes traduisent la peine. « Il est 22h, je suis épuisée, dévorée par les moustiques. Pas de logement, pas de nutrition. Je décide finalement de chercher un abri. Je prends une chambre à l’hôtel Krystal Palace. Le lendemain, toujours aucun signe de Camair-Co. J’ai dû prendre la route pour Yaoundé, avec toutes ces charges à mes frais. Sans jamais recevoir un seul message, ni appel, ni excuse »
Si ça ne marche plus, fermez
Et dans l’espoir de voir une amélioration, c’est toujours et encore le calvaire. « Je repars pour Garoua le 20 juillet. Vol prévu à 20h. Nous décollons à 24h55 pour arriver après 02h du matin. Le 4 août, je dois rentrer. Mon vol est prévu à 11h30. Je reçois un appel de Camair-Co. Il n’y a pas de vol pour Yaoundé jusqu’à date ultérieure. Aucune autre explication. Le 6 août, je reçois un message. Décollage à 22h. »
Et le 7 août, il est plus de 01h du matin. « Je suis toujours à l’aéroport de Garoua, avec d’autres passagers. Aucun rafraîchissement, aucune information. Juste des moustiques pour compagnie. Un message vient de passer dans les haut-parleurs : “Décollage à 03h30. Je n’y crois plus», tout est précis.
Dans la voix de l’artiste, on a suivi un denier couplet. « Si ça ne marche plus, fermez, mais cessez de nous maltraiter. On ne joue pas ainsi avec la vie et les projets des gens. Il est temps que les voix se lèvent. On mérite mieux.. », avons-nous suivi. Que dire de plus ? question à qui veut ou qui peut la répondre
