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Transformation du manioc : La pilule est amère

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On parle de 1,6 milliard Fcfa pour réhabiliter la Sotramas. Un coût plus supérieur que sa construction.

Testée le 5 mai 2023, la Société de transformation de manioc de Sangmélima, au Sud, va être réhabilitée. C’est ce que révèle la note du 27 janvier 2025 du ministre par intérim des Mines, Fuh Calistus Gentry. La note a été transmise au Directeur général de la Sotramas.

La correspondance fait suite aux «recommandations formulées au terme de la concertation déroulée le 21 novembre 2024, pour évaluer la réhabilitation de la Sotramas». La correspondance nous a informé de la descente d’une équipe le 06 février 2025. Dans les rangs, les responsables du Minmidt et du Minader.

Douala : Capitale du manioc

Suivant les explications de Fuh Calistus Gentry, « c’est pour évaluer l’existence et l’état des actifs de la Sotramas sur les plan industriels et agricole ». Le coût des travaux est estimé à 1,643 milliard Fcfa, soit une hausse de 443 millions Fcfa. La construction en 2014 avait couté 1,2 milliard Fcfa.

Sans production depuis 11 ans

La Sotramas a été conçue pour transformer 120 tonnes de manioc en amidon et farine par jour. Seulement, ses activités de production n’ont jamais été lancées depuis 11 ans. Les raisons de cet échec, c’est le conflit créé par la désignation du directeur général. C’est aussi surtout l’absence de la matière première pour approvisionner l’usine.

Champ semencier de 150 hectares

Trouvant des solutions à ces crises, les promoteurs de la Sotramas avaient envisagé de dégager les terres. La commune de Sangmélima et la Chambre de commerce ont voulu mettre un champ semencier de 150 hectares. Cela devait permettre de mettre à la disposition des producteurs du matériel végétal pour la production du manioc.

Dr Jean Marie Biada « Près de 600 000 personnes consomment au quotidien le manioc … »

Les estimations pour faire tourner l’usine à plein régime avaient été faites en 2015. Il fallait cultiver 4000 hectares de manioc sur une période de cinq ans. Des prévisions fournies par le ministère de l’Agriculture qui n’ont eu aucun effet.

L’unité industrielle risque encore « engloutir de faramineuses sommes d’argent pour rien », a déclaré M. Mvondo, depuis Sangmélima.

Pour Christian Manga, «Une usine ne fonctionne pas, on veut la réhabiliter», dit cet autre habitant du Dja et Lobo.

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