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Transferts et retraits Oranges Money : la société civile s’oppose à une augmentation des tarifs

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Trans Afrique

Selon la fondation camerounaise des consommateurs, cette augmentation des tarifs Orange Money est « illégale ».

« Non à l’augmentation illégale des tarifs de transferts et retraits Orange Money ! » Selon un communiqué parvenu ce jour à notre rédaction, on peut y lire que « la Fondation Camerounaise des Consommateurs (FOCACO), et le Collectif dés organisations des consommateurs du Cameroun (COC), ont fait le surprenant constat de lire dans un sms envoyé le 1er janvier 2025 par l’établissement de paiement Orange Money (OM) à ses millions d’abonnés, l’augmentation ipso facto de l’ordre de 4Frs par transaction de ses tarifs de transferts et retraits.« 

A en croire ce communiqué, « la FOCACO et COC condamnent cette attitude cavalière de l’entreprise Orange Money Cameroun, qui croyant se conformer à la Loi de finances 2025, rend irrecevable dans la forme et illégal dans le fond le sms instaurant
à la hausse ses nouveaux tarifs de transferts et retraits« .

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Bien plus « dans la forme :la FOCACO et le COC sont au regret de constater que c’est le premier jour de l’an que l’établissement de paiement OM a décidé d’envoyer un sms empreint d’un esprit capitaliste et mercantiliste au lieu de présenter ses meilleurs vœux de bonne année 2025 par sms à ses millions d’abonnés qui ont contribué à lui faire engranger des milliards de francs CFA de bénéfices durant ces dernières années.

Cela témoignerait du manque de considération de l’établissement de paiement OM à l’endroit de ses clients, sa raison d’être pourtant ». Pour ces organisations de défense des droits des consommateurs, « dans le fond: l’établissement de paiement Orange Money (OM) a modifié de façon unilatérale, arbitraire et illégale ses tarifs transferts et retraits« .

Et d’évoquer ci-contre des manquements observés: « violation du Règlement N°01/20/CEMAC/UMAC/COBAC relatif à la protection des consommateurs des produits et services bancaires dans la CEMAC qui précise en son article 12 que «Toute modification des informations et conditions des conventions… envisagée par un établissement assujetti, est proposée par l’établissement au consommateur, par écrit laissant trace de sa réception… au plus tard un mois avant la date prévue pour sa prise d’effet« .

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Par ailleurs lesdites organisations notent en outre « une violation des conditions générales d’utilisation du service Orange Money qui précise en son article 13 alinéa 1 que «En cas de modification, l’Utilisateur en sera informé un mois avant l’entrée en vigueur ».

« En l’absence jusqu’à date d’une circulaire signée par le Directeur Général des Impôts précisant les modalités d’application des dispositions fiscales de la Loi de finances 2025, sur quelle base l’établissement de paiement Orange Money procède-t-il aux prélèvements à la source chez les consommateurs de la somme de 4Frs par transaction? » s’interroge la société civile.

Qui, tout en se réservant le droit de saisir les autorités judiciaires compétentes, demandent à l’établissement de paiement Orange Money de cesser sans délai ces prélèvements fiscaux indus qui sont interdits par le Règlement N°01/20/CEMAC/UMAC/COBAC relatif à la protection des consommateurs des produits et services bancaires dans la CEMAC (Article23).

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