La région du Sud-ouest tout comme les autres régions du pays rencontre des problèmes de santé publique. Qui incluent les maladies infectieuses comme le paludisme, qui reste une priorité majeure, le choléra, et la rougeole.
Dans ladite région en proie à la crise, des enjeux persistants sont aussi liés à l’accès limité aux soins. Aux carences nutritionnelles, à la forte mortalité infantile. Et aux maladies non transmissibles telles que les maladies cardio-vasculaires et les cancers.
Des défis systémiques comme le sous-financement du secteur de la santé. La pénurie de médicaments. Et l’insuffisance du personnel qualifié aggravent ces problèmes dans la région et même partout ailleurs.
Intensification des campagnes
Conscient de la situation sanitaire, le gouvernement intensifie les campagnes de santé publique. C’est ainsi que dans le cadre de sa politique sociale et sanitaire. L’Etat, sous la supervision du ministre de la Santé publique. Le Dr Manaouda Malachie, organise une vaste campagne de santé gratuite dans la région du Sud-Ouest.
Cette opération humanitaire, prévue du 22 au 24 septembre 2025, se tiendra simultanément dans les hôpitaux de Kumba. Limbé et Buea, avec pour objectif de rapprocher l’offre de soins des populations vulnérables.
A travers ces trois journées, le ministère de la Santé publique a des objectifs bien précis. Il s’agit de réaliser 15 000 consultations générales, 500 interventions de chirurgie générale, 150 opérations de la cataracte. 7 500 dépistages divers, 1 000 interventions dentaires et la collecte de 1 000 poches de sang.
Cette initiative, selon la cellule de communication, « s’inscrit directement dans la vision humaniste du président Paul Biya ». Elle vise selon ladite cellule, à garantir un accès équitable à des soins de qualité pour tous les citoyens.
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Deux graves crises
Selon l’encyclopédie en ligne Wikipédia, le Cameroun a dû faire face ces dernières décennies à deux graves crises. En matière de santé, qui perdurent encore : il s’agit du paludisme et du sida.
« Le paludisme pose un problème de santé publique majeur pour les populations vulnérables et pauvres. Il fait partie des cinq maladies les plus importantes et les plus meurtrières au Cameroun. Il représente environ 45 % des consultations médicales. 23 % des hospitalisations ».
« 26 % des arrêts maladie, 40 % des décès chez les enfants de moins de 5 ans, 35 % de la mortalité en hôpital. Et 40 % du budget annuel des ménages. 300 000 moustiquaires imprégnées ont été distribuées en 2005 pour les femmes enceintes. Et les jeunes enfants », résume l’encyclopédie en ligne.
Le taux de prévalence du sida atteint 5,5 % chez les 15-19 ans. Sur les 500 000 personnes contaminées, 49 000 sont décédées en 2003. Plus de 70 % des malades ont entre 15 et 45 ans. Au moins 25 % des cas vivent en zone rurale. 49 % sont des célibataires et 51 % sont mariés. .