L’échéance approche et les candidats s’activent aussi à déposer les dossiers pour le scrutin présidentiel de 2025. La mobilisent est encore timide.
Ainsi donc après Bertin Kisob qui a déposé son dossier de candidature pour la présidentielle le lundi juillet 2025. Me Akere Muna vient aussi de passer devant la commission en charge de recevoir les documents. Il est le candidat du Parti Univers du Pr. Nkou Mvondo. Le dossier a été déposé ce mercredi 16 juillet 2025.
Porté par le parti Univers
En effet, après avoir sollicité le Parti de l’Alliance libérale (PAL) de Célestin Bedzigui sans suite. Le candidat va être porté par le parti Univers. Et au nom d’une coalition d’une vingtaine d’autres organisations politiques. Une candidature qui, selon certains analystes « complique la stratégie de l’opposition camerounaise. Dont les principaux acteurs disent travailler à la désignation d’un candidat unique. Le temps passe et chacun se cherche», va expliquer Eugène Mbomè.
Et pour Benjamin Claude Essoua, « et ce sera ainsi jusqu’à la fin. Même sans candidat unique, les gens peuvent toujours s’organiser pour triompher. Mais dans le contexte actuel, les idées sont éparpillées. Tout le monde veut être élu président de la République. Ainsi va le Cameroun », crie-t-il.
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0,33% des voix en 2018
Alors, personnalité connue et réputée de la société civile, ses alliés le considèrent comme un « gage de compétence. D’intégrité et de vision dont le Cameroun a besoin pour sa refondation ». Et pour « un mandat transitoire non renouvelable».
Aussi, Akéré Muna a été l’une des figures de l’Alliance pour la transition politique avec Olivier Bile et Cabral Libii. Une coalition qui avait alors annoncé travailler à l’unification de l’opposition. Dans l’objectif de dégager, un candidat consensuel pour 2025. Ce qui n’a plus tenu.
Enfin, le candidat du parti Univers, est par ailleurs avocat international et conseiller de plusieurs chefs d’Etat. Il a déjà révélé les cinq chantiers prioritaires à réaliser si jamais il est élu au soir du 12 octobre 2025. Et Il devra faire mieux qu’en 2018 où il a été déclaré neuvième sur neuf à l’issue du scrutin présidentiel avec 0,33% des voix.
