Ce 1er week-end de juillet 2025, à l’heure du départ en congé des joueurs, Valentine Nkwain président de Victoria United a tenu à réaffirmer sa position.
« Vous connaissez bien ce qui s’est passé, et vous savez que je ne séquestre pas les joueurs. Je peux être strict, dur, mais j’aime mes joueurs». Serein face aux remous d’une saison difficile, Valentine Nkwain s’est adressé à son équipe avec une assurance qui tranche avec les rumeurs et scandales qui ont secoué le club communément appelé « Opopo ». En effet, cette déclaration vise à balayer les accusations de séquestration et de violences portées contre lui plus tôt dans la saison. En février dernier, son nom faisait la une. Selon les informations rapportées, il aurait retenu contre son gré le jeune gardien Éric Parfait Djomeni, l’accusant de tricherie et de paris illicites. L’affaire, largement relayée, avait valu au dirigeant une garde à vue, une suspension et une amende salée.
Valentine Nkwain ne fléchit pas
Mais face aux critiques, Valentine Nkwain ne fléchit pas. Il assume ses méthodes et dénonce au passage des « comportements antisportifs » de certains joueurs. « Vous savez qu’il y a des choses que certains joueurs ont faites, qui n’étaient pas bonnes et qui étaient antisportives : les ventes de matchs notamment » Une posture ferme et presque provocatrice, à l’image de sa gestion du club depuis plusieurs saisons.
Pourtant sur le plan sportif, Victoria United a perdu de sa superbe. Cinquième du classement après 30 journées (12 victoires, 12 défaites, 6 nuls), le club de Limbe reste loin du titre. Celui-ci revient à la Colombe du Dja et Lobo, tandis que les rêves de sacre s’éloignent pour « Opopo ». Mais pour Valentine Nkwain, l’histoire ne s’arrête pas là. Il est convaincu que son équipe peut rebondir. Et malgré les coups, il reste droit dans ses bottes, prêt à reconstruire sur des bases qu’il veut certainement plus saines.