Des querelles intestines font l’actualité au sein dudit parti politique. Quelques morceaux choisis du brûlot de l’ancien ministre Michel Ange Angouing adressée à Joseph Le, membre titulaire du comité central du Rdpc, chef de la délégation permanente régionale du Rdpc pour l’Est.
En effet, Michel Ange Angouing a écrit à son camarade avec des mots qui traduisent un mal être. Voici l’intégralité de la missive. «…….Je voudrais t’annoncer que je ne suis pas en capacité de t’accompagner dans ta lourde et exaltante mission. Je suis quelqu’un de vrai et franc. Tu le sais bien. Lorsque le président de la République, Président national du Rdpc me fait l’honneur de me nommer ministre de la République. Je suis le premier à en être surpris.
Le pouvoir vient de Dieu
Et ce jour-là, j’ai vraiment compris que le pouvoir vient de Dieu. Notre père et aîné Mongui Sossomba, de regrettée mémoire. Que tu as l’honneur le privilège et certainement la chance de remplacer aujourd’hui, avait rétorqué. Je cite, mon petit Michel ange, tu es naïf ! La politique c’est les tacles, les crocs en jambes, les coups de poignard dans le dos.
Je lui ai répondu que je ne suis pas un enfant pour être naïf mais c’est un choix. Je ne taclerai personne, je ne raclerai personne, je ne poignarderai personne. Par la grâce de Dieu, je n’ai pas connaissance d’avoir tacle’, racle’, ou poignardé volontairement un frère. Ou une sœur de ma région ou d’ailleurs. Les erreurs, tout le monde peut en commettre dans le feu de l’action, a dit le Président de la République.
J’ai donc le sommeil tranquille et continue de servir la République. Avec sérénité là où le Chef de l’Etat a bien voulu me placer après ma sortie du gouvernement. Pour ne pas t’embarrasser. Je te prie de me retirer de la délégation permanente départementale du Rdpc pour le Haut Nyong.
Cela t’évitera, à n’en point douter, « d’oublier « ton frère jumeau dans tes décisions souveraines. Je reste et demeure un citoyen respectueux des institutions de la République et à ceux qui les incarnent. Souvenons-nous cependant que dans le secret de l’isoloir, seul devant Dieu et face à sa conscience, chacun de nous a une voix, une seule voix, quel que soit son rang ou son statut social. Toutes les voix comptent….. »