Lors de l’émission « Libre Expression » du 10 aout 2025, Blériot Nyemeck a dénoncé une « délinquance électorale » autour de la présidentielle camerounaise d’octobre 2025.
Dimanche 10 août 2025, sur Info Tv, le consultant Blériot Nyemeck a critiqué la gestion du processus électoral camerounais. Selon lui, la présidentielle du 12 octobre 2025 est marquée par une forme de « délinquance électorale » sans précédent.
Nyemeck déplore que des candidats sérieux aient été recalés, tandis que d’autres, moins légitimes, restent en lice. « Ceux qui ne devraient pas être là sont là, et ceux qui devraient être là sont chassés », a-t-il affirmé.
Il critique également la présence de candidats âgés, parfois presque centenaires, qui, selon lui, créent un désordre. Cette situation, pour lui, donne une atmosphère « maussade » à cette élection qui devrait être sérieuse et transparente. Pour Blériot Nyemeck, le processus électoral tourne au cirque, avec des décisions imposées qui ne favorisent pas la démocratie.
Il insiste sur la nécessité d’un scrutin crédible, où les vrais candidats puissent participer librement. Le Cameroun fait face à un climat politique tendu depuis plusieurs mois, avec des accusations réciproques entre partis. La société civile appelle à la vigilance et au respect des règles pour éviter toute dérive lors du scrutin. Le processus électoral reste au centre des préoccupations des citoyens, inquiets pour l’avenir démocratique du pays.
Les observateurs locaux et internationaux suivent de près le déroulement des préparatifs de l’élection présidentielle.
La crainte d’une crise postélectorale grandit
La crainte d’une crise postélectorale grandit, surtout si le vote n’est pas perçu comme transparent et équitable. Blériot Nyemeck exhorte les autorités à garantir un scrutin inclusif et à respecter le choix des électeurs. Les enjeux sont lourds pour le Cameroun, qui cherche à consolider sa stabilité politique et économique. Pour beaucoup, une élection équitable est la clé d’une paix sociale durable et d’un développement harmonieux.
La parole de Nyemeck résonne donc comme un appel à la responsabilité et à la justice électorale. Les Camerounais attendent désormais des actes concrets pour restaurer leur confiance dans le système politique.