La présidentielle 2025 au Cameroun, n’en finit pas avec des révélations. L’avocat français d’origine libanaise né en Côte d’Ivoire affirme que ce n’est pas Paul Biya qui se présente à l’élection présidentielle.
En effet, il est connu pour ses sorties fracassantes et déconcertantes. Surtout lorsqu’il s’agit des chefs d’Etat africains. Lui, c’est l’avocat français d’origine Libanaise né en Côte d’Ivoire. Robert Bourgi vient de remettre une autre couche. Ainsi donc, ce dernier est formel sur sa page You Tube. «C’est le corps du président Biya que l’on présente à la présidentielle au Cameroun. Ce n’est pas lui », va-t-il soutenir.
Beaucoup controverse
Aussi, ces allégations tombent alors que le Cameroun s’apprête à organiser une échéance capitale. Et au pouvoir depuis une quarantaine d’années. Le président Paul Biya, 92 ans, veut briguer un nouveau mandat de 7 ans. Une candidature qui suscite beaucoup controverse au sein de la classe politique.
Alors, sein de sa chapelle politique, le Rdpc, cette candidature ne fait pas l’unanimité. Robert Bourgi, visiblement au fait de l’actualité africaine pense que Paul Biya mérite un repos loin du palais présidentiel.
Ainsi donc, « le président Paul Biya, je ne suis pas médecin. Je ne suis pas prof de médecine, mais il est extrêmement diminué. Comment imaginer qu’un homme qui a 92 ans puisse faire campagne ? D’abord, il faudrait qu’il puisse se mouvoir. Il se meut difficilement. C’est l’âge. Il était temps de s’en aller », pense le conseiller politique franco-libanais.
Les cas Mobutu et Houphouet Bougny
Et effectivement, à l’écouter, Paul Biya n’est pas indispensable pour l’avenir du pays. Selon lui, Il y a des «gens valables au Cameroun » qui peuvent succéder au patriarche. En somme, cette sortie n’est pas la première du genre. Il y a peu, l’homme des anciens chefs d’Etat français. Evoquait déjà les circonstances de l’arrivée de Paul Biya au pouvoir, ses relations avec les sectes, les milieux d’affaires et les cercles de décisions internationaux.
Mais aussi les scénarios possibles pour l’alternance au Cameroun. Tout comme il établissait par ailleurs quelques similitudes avec les départs de Mobutu au Zaïre. Et Houphouet Bougny en Côte d’Ivoire, entre autres.
Aussi, il avait parlé de la longévité au pouvoir de Paul Biya. « Là maintenant, il en est à son quantième mandat? Je l’ignore. Il est nonagénaire. Le voilà candidat à une nouvelle présidentielle. C’est un peu choquant parce que l’âge est là. Je me pose la question. Lui parti, est-ce que le Cameroun va être en bonne santé ? »
Trompé par le président Giscard d’Estaing
Enfin, celui qui a connu Ahidjo par la volonté de monsieur Foccart. Affirme avoir été peiné par la manière dont il a quitté le pouvoir. « Forcé par certaines personnes. C’était pénible. J’ai posé la question au meilleur des exégètes, Jacques Foccart. »
Et « il m’a dit qu’il avait été trompé par le président Giscard d’Estaing. Qui lui avait raconté des choses déplaisantes sur son état de santé. Surtout, il a été forcé par certains groupes de pression. Il y avait certaines sociétés de pensées, certaines loges, certains milieux d’affaires, tout y était », confiait-il.