L’accord a officiellement été scellé le 9 juillet 2025, dans les locaux abritant les services du Pad à Bonanjo. Ce protocole d’accord entre le Port autonome de Douala et le Conseil centrafricain des chargeurs marque une nouvelle étape dans les relations bilatérales.
Le Port autonome de Douala (Pad) et le Conseil centrafricain des chargeurs (Ccac) ont signé un protocole d’accord le 9 juillet 2025. La cérémonie s’est tenue au siège du Pad à Douala. Et en présence de plusieurs hauts responsables, dont le représentant du Pad basé à Bangui, Michel Engambe Sazang.
Ce partenariat vise principalement à améliorer les conditions de transit des marchandises centrafricaines, via la plateforme portuaire de Douala. Ainsi, dans son intervention, le représentant du Pad à Bangui a salué une étape importante dans les relations entre les deux institutions. Il a insisté sur la volonté commune de simplifier les procédures et de réduire les délais de passage portuaire pour les chargeurs.
Les principaux engagements pris dans le cadre de ce protocole concernent les deux parties. Pour le Pad, il est question d’appliquer strictement les tarifs préférentiels. Et aussi à renforcer la qualité des prestations offertes aux partenaires centrafricains.
De son côté, le Ccac s’engage à promouvoir un dialogue constant avec les chargeurs, à renforcer la sensibilisation sur le protocole. Les deux parties ont également évoqué l’importance de former les chargeurs centrafricains pour faciliter l’opérationnalisation de cet accord stratégique.
Le Pad confirme ainsi sa stratégie régionale
Cette signature intervient après celle conclue avec le Conseil tchadien des chargeurs, en avril 2025. Laquelle était pour les mêmes objectifs de fluidité commerciale.
Par ces actions, Le Pad confirme ainsi sa stratégie régionale, en se positionnant comme acteur clé. Particulièrement, dans le développement du commerce intra africain par transit.
Les retombées de cet accord sont attendues sur les plans tant logistique, économique que diplomatique pour les deux États partenaires. Cette coopération s’inscrit dans une volonté commune d’intégration régionale et de facilitation durable des échanges commerciaux à travers la sous-région.