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Nécrologie : Suzanne Kala Lobe n’est plus

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Trans Afrique

La journaliste Suzanne Kala Lobe est décédée hier mercredi 31 juillet 2024 des suites de maladie.

La presse en deuil. L’une de ses perles rares vient de passer de vie à trépas.

Suzanne Kala Lobe n’est plus de ce monde. Née le 16 janvier 1953, la très pointilleuse journaliste Suzanne Kala Lobe est décédée dans la nuit du 31 juillet au 1 er août 2024 des suites de maladie. Elle était âgée de 71 ans.

Celle qui avait choisi de rendre hommage à son père, Iwiyè Kala-Lobè (1917-1991) journaliste et fondateur de Présence Africaine devient journaliste en 1992. Commence une carrière à la Nouvelle Expression.  Sa chronique Ma Candidate serait une Femme parue en pleine élection présidentielle camerounaise. En 2003, elle anime alors plusieurs tranches d’antennes sur Radio Equinoxe tels que les émissions Polémos et Livres Noirs et Musiques d’Afrique et animera plus tard en 2013 Vendredi Soir une émission sur la chaîne Équinoxe Télévision. Elle finira par créer sa propre société de production nommé EBK Productions, propriétaire du magazine Actu qui lui est diffusé sur la chaine de télévision Canal 2 International.

Suzanne Kala Lobe

 

A lire : Suzanne Kala Lobe n’est plus.

 

Le 23 février 2013 Paul Biya la nomme au Conseil national de la communication et elle prête serment le 6 mars 2013. Aussi s’occupe-t-elle également de la communication de la direction générale d’Hysacam. Pour la corporation, une icône du journalisme camerounais s’en est allée.

Reporters sans frontières alerte sur la disparition des journalistes

 

A lire : Burkina: RSF alerte sur la disparition de journalistes critiques du pouvoir

 

La presse et l’opinion lui rendent hommage. « Intelligente, brillante, cultivée, libre. Suzanne était une étoile. Un véritable citoyen du monde. Nous avons fait du chemin ensemble dans les années 70. Initiation, puis militantisme engagé au sein du Manidem. Convaincues que nous pouvions contribuer à construire un Cameroun plus juste, plus équitable et libéré de l’emprise de nos anciens Colons. Nous rêvions d’un état de droit favorable à la liberté d’expression.

En 1976, après un constat amer, je marque ma rupture avec le mode d’expression activiste. Cependant ma relation amicale et fraternelle demeura et nous échangions régulièrement sur divers sujets. A la fin de sa vie Suzanne Kalla Lobe empruntera le chemin de la mesure. Elle contribuera à mettre un peu d’ordre dans la pensée unique de l’opposition. Elle démontera désormais sur les plateaux, les argumentaires populistes des contradicteurs de l’opposition. Repose en paix ma sœur et amie. Je t’aime et je te respecte », témoigne Marlyse Rose Tongo Douala Bell.

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