Armel Tonye, un père et enseignant d’histoire géographie a récemment été placé en garde à vue. Son fils Maël, âgé de six ans, présente des sévices graves, dont une fracture du bras.
Le quartier Ndogpassi dans l’arrondissement de Douala 3ᵉ est secoué par une affaire de maltraitance, qui soulève l’indignation. Armel Tonye, enseignant d’histoire-géographie au lycée bilingue du quartier, a été placé en garde à vue au commissariat du 14ᵉ arrondissement. Il est accusé d’avoir infligé de graves sévices à son fils Maël, âgé de seulement six ans.
Le calvaire de l’enfant aurait commencé dès son installation chez son père. D’après des proches, les corrections paternelles se sont rapidement transformées en véritables bastonnades. À chaque tentative d’intervention de la mère, l’enseignant se défendait en répétant qu’il ne faisait que “corriger un enfant très têtu”. Peu à peu, il aurait même cherché à limiter les rencontres entre Maël et sa maman.
Les violences auraient redoublé lorsque la mère de l’enfant, Lyne, est partie en déplacement professionnel à l’étranger. Livré à son géniteur et à sa belle-mère, le petit garçon aurait subi des traitements inhumains. Le pire survient lorsqu’une fracture du bras est constatée, déclenchant la réaction immédiate de la famille maternelle, qui saisit la gendarmerie.
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“Dresser un enfant difficile”
Alertées, les forces de l’ordre interpellent l’enseignant. Face aux accusations, il continue de justifier ses gestes par la volonté de “dresser un enfant difficile”. Dans le même temps, sa compagne prend la fuite. Elle est désormais soupçonnée de complicité, les proches affirmant qu’elle a fermé les yeux sur les souffrances de Maël.
Ce drame, qui révèle une fois de plus la vulnérabilité des enfants face à certaines violences domestiques, relance le débat sur la protection des mineurs et la responsabilité parentale au Cameroun.