L’artiste musicien Ndedi Eyango ressasse de triste souvenir avec Joseph Antoine Bell sur les réseaux sociaux, où l’ancien gardien de l’équipe nationale, lors d’une visite aux Etats Unis a refusé un disque de l’artiste en publique publique.
L’artiste musicien Ndedi Eyango, l’un des artistes camerounais qui incarne la culture locale dans ses musiques, a récemment publié une note dans laquelle, il se remémore de vilains et tristes souvenirs passer au côté de l’ancien gardien des lions indomptables, Joseph Antoine Bell aux Etats Unis.
Selon l’artiste en 1994, lors d’une visite à l’équipe nationale camerounaise aux États-Unis, il avait souhaité donner des CD dédicacés de sa musique à ses amis joueurs, tels que Roger Mila, Émile Mbouh et Joseph Antoine Bell. Mais à sa plus grande surprise, Joseph Antoine Bell déclina son présent, en affirmant avec un sourire narquois qu’il ne se laisse jamais envoûter par la musique camerounaise.
Heureusement, selon Prince Eyango, Roger Milla qui est toujours l’ambassadeur de l’esprit d’équipe et du respect, est intervenu immédiatement. Ce dernier a rappelé à Bell que son comportement était inapproprié en déclarant : « Bell, on ne fait pas ça. Le petit nous offre sa musique et tu lui réponds ainsi, ce n’est pas gentil. »
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L’artiste camerounais sur sa page Facebook poursuit en disant : « Cette expérience met en lumière un comportement regrettable de la part de Joseph Antoine Bell. En tant que figure publique et membre éminent de l’équipe nationale, son rôle ne se limite pas à ses performances sur le terrain. Il est aussi un représentant de la culture et des valeurs camerounaises. Refuser un geste de camaraderie et de soutien, surtout de la part d’un compatriote, montre un manque de respect non seulement pour l’individu en question mais aussi pour la culture et l’identité nationale qu’il est censé représenter», a t-il soutenu.
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avant de poursuivre que «Le respect et l’encouragement mutuel sont des piliers essentiels dans toute communauté, et plus encore au sein d’une équipe nationale qui porte les espoirs et les rêves de tout un pays. L’attitude de Bell contraste fortement avec celle de Roger Milla, qui a démontré, par son intervention, les valeurs de respect, de gentillesse et de solidarité. À un certain âge, nous devons au moins nous respecter. Lorsque jusqu’à sa vieillesse, on est habité de la haine, de la méchanceté, du complexe et de la jalousie, on est tout simplement un sorcier », a t-il conclut.
