Le Dg de la Sonara est venu à Douala le 24 septembre 2025, à la recherche des partenaires financiers pour la reconstruction et la modernisation de la raffinerie.
Cette mission va en droite ligne avec le projet PARRAS 24. Programme défini comme étant une accélération de mise en service de la raffinerie dans les 24 mois à venir. C’est donc après le démarrage des travaux le 15 septembre 2025 qu’El Hadj Bako Harouna. Et quelques responsables sont venus à la métropole économique pour expliquer leur projet surtout sur l’aspect financier.
« Nous sommes venus vers vous pour essayer de dialoguer. Pour vous présenter notre solution, en espérant que chacun sera édifié sur ce que nous attendons. L’objet de cette réunion est une sorte d’appel des partenaires. Qui peuvent nous aider à financer notre programme. De remise en service de notre outil de production », va déclarer clairement le Directeur général
Et qui va émettre un grand souhait. « Nous souhaitons avoir un accompagnement qui puisse nous permettre de relever ce challenge. A savoir la remise en état, la remise en service rapide de notre outil de production ».
Afin « de nous permettre de revenir sur notre activité principale, qu’est le raffinage. Toute chose qui pourra permettre. Aussi de limiter la sortie massive des devises liées aux importations des produits finis », va dire Bako Harouna.
Consulter les banques
Les raisons de la démarche du Top management vont encore être largement expliquées par le Dr Atangana. « Nous avons des partenaires avec qui nous échangeons au quotidien. Notamment les traders qui financent notre activité d’importation des produits à date. Ce sont les seuls qui ont exprimé leur intérêt par rapport à cette opération ».
Et « nous ne pouvions pas, en tant qu’entreprise nationale, ne pas consulter nos partenaires, notamment les partenaires bancaires. De consulter les banques comme cela s’est fait partout. Ce sont les banques qui soutiennent le tissu économique national en priorité », a expliqué le Daf de la Sonara.
Ainsi donc, il dit espérer avoir des réactions positives. « Nous espérons vraiment dans les prochains jours avoir des propositions assez concrètes sur la table…Nous ne pouvons pas travailler sans les banques nationales camerounaises », va-t-il dire. Après avoir présenté un schéma de financement assez souple.
Le pôle bancaire, une partie prenante forte
Les actions de sensibilisations vont donc se poursuivre. « Ce qui est important dans le cadre de l’organisation de PARRAS 24, c’est de continuer à sensibiliser. A informer l’ensemble des parties prenantes. Et le pôle bancaire est une partie prenante forte ».
Parce que « PARRAS 24 est le point d’accélération de la reprise de la finance nationale. Ce point se décrit en trois aspects : un aspect technique. Un aspect organisationnel et surtout un aspect financier », a laissé entendre l’Ingénieur. Et au sortir de la rencontre, les banques ont exprimé une certaine volonté d’accompagner la Sonara. Et donc, les discussions vont se poursuivre.
