Le gouvernement israélien accuse le Hamas. Mardi, il dénonce une mise en scène : la découverte d’un corps d’otage à Gaza. Il diffuse des images. Objectif : prouver ses dires. L’affrontement narratif s’intensifie.
Le Hamas a creusé un trou. Il y a placé des restes humains d’Ofir Tzarfati. Puis il a recouvert de terre. Plus tard, il a remis ces restes à la Croix-Rouge. C’est ce qu’a affirmé mardi Shosh Bedrosian, porte-parole du Premier ministre israélien.
L’armée israélienne a filmé la scène. Elle a utilisé un drone militaire. La porte-parole accuse le Hamas. Elle parle d’une “tromperie honteuse”. La tension monte.
L’armée israélienne a réagi. Elle a diffusé une vidéo de 15 minutes. Elle n’a pas précisé le lieu du tournage. L’ambiguïté reste entière.
L’AFP n’était pas en mesure d’en authentifier la date ni le lieu de tournage.
Trois hommes sortent d’un bâtiment détruit. Ils portent un grand sac blanc. Ils le déposent dans un trou. Puis ils le recouvrent de terre. La scène est filmée depuis les airs. Le sac pourrait être mortuaire.
Le tractopelle entre en scène. Il déterre le sac blanc. Il le déplace de quelques mètres. Puis il le recouvre à nouveau de terre. La séquence est filmée. Le geste interroge.
L’armée israélienne contre-attaque. Elle publie un communiqué. Elle conteste les propos du Hamas. Selon elle, des membres du mouvement ont été filmés lundi. Ils retirent des restes humains d’une structure préparée. Puis ils les enterrent à proximité. Preuve, selon Israël, que les corps sont localisables.
– Restes d’otages –
Peu après, le Hamas agit. Il convoque la Croix-Rouge. Il met en scène une fausse découverte. Le corps d’un otage décédé est au centre du dispositif. L’armée israélienne dénonce une manipulation.
La Croix-Rouge répond. Dans un message écrit à l’AFP, elle précise : son équipe sur place ignorait que des restes humains avaient été déposés avant son arrivée. Elle s’appuie sur les images. Le doute s’installe.
Le CICR clarifie son rôle. Il n’exhume pas les corps. Son équipe a seulement observé la scène. Elle ignorait les circonstances. Le geste reste opaque.
Le CICR condamne fermement. Il juge la mise en scène inacceptable. Trop de choses dépendent du respect de l’accord. Trop de familles attendent encore des nouvelles. L’anxiété grandit.
Mardi après-midi, le Hamas s’exprime. Il affirme poursuivre ses efforts. Objectif : retrouver, récupérer et restituer les corps des otages. Ces otages ont été enlevés lors de l’attaque du 7 octobre 2023. Cette attaque a déclenché la guerre à Gaza.
Le cessez-le-feu débute le 10 octobre. Le Hamas libère 20 otages. Mais il ne restitue que 15 corps sur les 28 attendus. Le décompte reste incomplet. L’ombre persiste.
Lundi soir, le Hamas restitue des restes humains. Ils appartiennent à Ofir Tzarfati. Mardi, il reporte la remise d’un autre corps. Il accuse Israël de violer la trêve. La tension remonte.
Source: Agence France-Presse
