Une incursion de la secte islamiste dans les villages de Mandoussa et Modoko dans le Mayo Tsanaga a fait au moins 4 morts et des dégâts importants.
Dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 septembre 2025, des éléments armés. Membres de la nébuleuse sectaire Boko Haram, ont lancé un assaut sur les villages de Mandoussa et Modoko. Par Koza, dans le département du Mayo-Tsanaga, dans l’Extrême-Nord.
Bilan, plusieurs morts et de nombreux blessés. Des personnes auraient également été enlevées par les assaillants. Ces criminels ont même attaqué une case de santé à Ouzal. Détruit des plantations, pillé le bétail etc.
Intervention de l’armée
Une position militaire a été également attaquée, la paroisse locale partiellement incendiée. Cependant, affirment nos sources, l’intervention de l’armée Camerounaise durant l’attaque a permis de repousser les assaillants. Et réduire des possibles bilans lourds. Des sources, cette attaque sauvage et interminable, qui a duré de 22h 30 à 2h. A semé la désolation générale dans la population.
Pour le Mrc, l’attaque de ces villages du département du Mayo-Tsanaga. Est la conséquence de l’abandon de la région martyr de l’Extrême-nord à l’insécurité. Le parti politique présente aux familles des personnes tuées ses condoléances les plus attristées. Et souhaite un prompt rétablissement aux victimes blessées. Il invite le Gouvernement à tout mettre en œuvre. Pour retrouver et délivrer les personnes qui ont été kidnappées.
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Mission périlleuse
Par ailleurs, il exhorte les autorités qui sont commises à cette mission périlleuse. A ne ménager aucun effort pour informer et surtout encadrer. Notamment sur le plan psychologique, les familles des victimes de ces actes récurrents de barbarie.
« Certes, l’armée est intervenue pour repousser les assaillants. Mais on ne peut ne pas questionner le temps de réaction de celle-ci. Faut-il rappeler que la fonction stratégique du renseignement est la connaissance et l’anticipation », rappelle le Mrc.
Et de soutenir en outre que « le tableau d’effectif et de dotation des unités en opération. Sur le front de l’Extrême-Nord doit être impérativement repensé. Au regard de la multiplication des attaques armées attribuées à la secte Boko Haram et de leurs bilans ».
Selon ce parti politique de l’opposition, il faudrait tenir compte notamment du temps de réactivité de nos forces. Qui restent malheureusement trop long. « Le haut commandement devrait également veiller en permanence sur le moral des forces engagées », prescrit le Mrc.