Les populations de la localité de Meyo dans la région du Sud manifestent depuis deux jours. Machettes en mains, les autochtones demandent le départ des allogènes.
Dans la localité de Meyo, région du Sud Cameroun, une situation de tension extrême secoue la communauté. Le 18 février 2025, un drame a frappé. En pleine nuit, un homme a été sauvagement attaqué par des individus non identifiés, alors qu’il quittait un bar. La victime d’une agression particulièrement violente, a eu le cou tranché, laissant la communauté sous le choc.
Cet incident tragique n’est malheureusement pas isolé. Il fait suite à un autre meurtre survenu récemment, dans le même département de la Vallée du Ntem, alimentant un climat de peur et de méfiance au sein de la population locale. Les habitants, inquiétés par cette série d’assassinats, ont réagi en manifestant massivement, brandissant des machettes et réclamant le départ des allogènes qu’ils accusent d’être responsables de ces actes de violence.
Grande inquiétude
Cette situation a provoqué une grande inquiétude dans la localité. On décompte plusieurs personnes blessées au cours des manifestations. Certaines ont dû être transportées d’urgence à l’hôpital selon des sources. L’angoisse se fait sentir parmi les habitants, qui se sentent de plus en plus vulnérables face à ces actes criminels. L’apparition d’un deuxième corps dans des circonstances similaires a exacerbé les tensions. cette découverte a renforcé le sentiment d’insécurité et de méfiance envers certaines populations. Depuis lors, les autochtones pointent du doigt les allogènes.
A cet effet, la communauté appelle les autorités locales à intervenir pour apaiser les esprits et garantir la sécurité des citoyens. Toutefois, la situation reste fragile, avec des risques de violences supplémentaires. Les habitants, désespérés et en quête de justice, continuent de clamer leur colère. Ils redoutent de nouveaux drames dans cette localité désormais marquée les mouvements d’humeurs.
















