La notion du mandat impératif continue de faire le tour des campus et des amphithéâtres. Les étudiants en science politique ont encore été servis dimanche. Deux professeurs ont démontré leurs talents.
Alors, le Pr. Moïse Timtchueng a été face au Pr Louison Essomba. Voici du reste la grande leçon à retenir ou tout au moins à tirer. Le duel entre les deux enseignants sur Canal2 International le dimanche 6 Juillet 2025, un vrai « combat dialectique. Au sens académique du terme et un grand moment de partage. Et d’échanges des connaissances sous fond de courtoisie », va reconnaitre Albert Dikoumè, historien.
Des arguments solides
Aussi, un autre analyste va donner les notes. « Le Pr. Moïse Timtchueng a donné des arguments solides sur nos inquiétudes. Avec lui, on a levé nos appréhensions du mandat représentatif. Par opposition au mandat impératif qui, selon la Constitution du Cameroun, est nul».
En somme, l’unité de valeur a été bien dite par le Pr. Moïse Timtchueng Techniquement. L’enseignant va alors nous apprendre que le siège appartient à l’élu. Bref, « il l’emporte avec lui tant qu’il est vivant. Partout où il va, dans le cadre d’une transhumance politique. Avec toutes les implications de droit constitutionnel y relatives », avons-nous attentivement suivi.
Interprétation de ‘’parti représenté’’
Ensuite, en répondant au Pr Louison Essomba, il va insister sur l’esprit du législateur au moment de la rédaction de la « Célèbre loi portant code électoral de 2012. Notamment en son article 121, alinéa 2 avec son interprétation de parti représenté. Qui sème la confusion et continue de perdre les citoyens », note-t-il.
Et dans les détails de l’analyse la compréhension est claire. « L’esprit de ‘’parti représenté’’ voudrait tout simplement que seul le parti ayant présenté un. Ou des élus avec succès lors des dernières élections législatives, municipales, sénatoriales et régionales soient habilités à investir un candidat à la présidentielle ».
Autre fait marquant. « Les deux enseignants des universités camerounaises ont eu point d’accord à la fin du duel. Ils ont convenu de la nécessité impérative de réviser le Code électoral. Question d’élaguer toutes les ambiguïtés. Toute chose qui va aboutir à des élections transparentes, inclusives. A la préservation de la paix sociale au Cameroun », va noter Oscarine Donfack, Etudiante en Droit public.