Liga – FC Barcelone reprend la première place avant le choc face au PSG À trois jours du choc face au PSG en Ligue des champions, le FC Barcelone renverse la Real Sociedad (2-1) lors de la 7ᵉ journée de Liga. Grâce à la défaite du Real Madrid face à l’Atlético (5-2), les Catalans reprennent la tête du classement.
Il n’a eu besoin que de deux ballons pour faire la différence : à peine entré en jeu, le prodige barcelonais Lamine Yamal, de retour à la compétition après quatre rencontres\\\ manquées pour des douleurs au pubis, a déposé un centre parfait sur la tête de son compère favori, Robert Lewandowski (59ᵉ, 2-1), pour propulser le Barça (1ᵉʳ, 19 points) en tête du championnat.
« Sa simple présence sur le terrain est une menace, cela se voit directement lorsqu’il prend le ballon, même lorsqu’on met des joueurs frais pour défendre contre lui. Je pense qu’il démontre jour après jour qu’il est le meilleur joueur du monde. C’est un bonheur de le voir jouer », l’a encensé l’entraîneur adverse Sergio Francisco Ramos.
– Le Barça s’arrache, la Real s’accroche –
Jules Koundé salue le retour de son coéquipier. Au micro de Movistar, il exprime sa satisfaction. « Nous allons avoir besoin de lui », affirme-t-il. Le message est clair. Le groupe compte sur ce renfort. Et l’ambition collective se renforce.
L’ailier de 18 ans fait sensation. Lundi, il termine deuxième du Ballon d’Or derrière Ousmane Dembélé. Devant son public, il présente fièrement son deuxième trophée Kopa consécutif. Quelques minutes après sa passe décisive, il croit creuser l’écart. Mais l’arbitre le signale hors-jeu à la 74ᵉ minute. L’action reste spectaculaire. Mais le score ne bouge pas.
Le Barça encaisse le premier but. Álvaro Odriozola conclut la seule occasion basque à la 31ᵉ minute. L’ex-Madrilène surprend la défense catalane. Mais Barcelone réagit avant la pause. Sur corner, Koundé s’impose dans les airs. Son coup de tête égalise à la 44ᵉ minute. Le match bascule. Et la tension monte.
– Barres, blessures et batailles –
Alex Remiro sauve la Real Sociedad. Le gardien espagnol multiplie les parades décisives : 10ᵉ, 39ᵉ, 42ᵉ, 70ᵉ, 71ᵉ minute. Grâce à lui, le club reste dans le match. En fin de rencontre, une erreur du latéral français offre une opportunité. Takefusa Kubo tente sa chance. Mais le Japonais trouve la barre à la 84ᵉ minute. La Real frôle l’égalisation. Mais repart sans point.
Sur l’action suivante, Lewandowski a lui aussi fait trembler la transversale (85ᵉ), sans que le ballon rentre entièrement.
Les blessures n’ont pas freiné les hommes d’Hansi Flick. Jeudi à Oviedo (3-1), comme fin août à Levante (3-2), ils renversent la situation. Encore une fois, ils impressionnent. Ce dimanche soir, ils dormiront en tête du classement. Ils devancent le Real, deuxième avec 18 points. L’écart reste mince. Mais la dynamique est bien là.
La formation basque s’enlise. Elle occupe la 17ᵉ place avec seulement 5 points. En sept matchs, elle n’a décroché qu’une victoire. Les ambitions européennes s’éloignent. Et la pression monte.
– Valence-Oviedo en danger –
Elche confirme son ascension. Le promu s’impose 2-1 face au Celta Vigo. La victoire propulse le club à la 4ᵉ place. Avec 13 points, Elche vise désormais la Ligue des champions. Le Celta reste en difficulté, 16ᵉ avec 5 unités. La dynamique est lancée. Et le rêve européen prend forme.
Séville s’impose sur le fil. Victoire 1-0 sur la pelouse du Rayo Vallecano. Le club andalou grimpe à la 8ᵉ place avec 10 points. Le Rayo reste 15ᵉ, bloqué à 5 unités. Akor Adams fait la différence. Le Nigérian marque et rapproche Séville des places européennes. La dynamique s’installe. Et les ambitions se confirment.
La septième journée touche à sa fin. Dans la soirée, le Betis Séville affronte Osasuna. Le Betis occupe la 10ᵉ place avec 9 points. Osasuna suit, 13ᵉ avec 7 points. Le match pourrait rebattre les cartes. Et clore la journée sur une note tendue.
Le match Valence-Oviedo est prévu lundi soir. Mais les fortes pluies menacent son déroulement. L’agence météorologique espagnole réagit. Elle place la région de Valence en alerte rouge. La décision intervient onze mois après les inondations meurtrières. À l’époque, 235 personnes avaient perdu la vie dans l’est du pays. Aujourd’hui, la vigilance s’impose. Et le football retient son souffle.
Source : Agence France-Presse
