La libération des otages souhaitée par des leaders de l’opposition. Un kidnapping de masse vient de se dérouler dans les localités de Zigague et Sale dans la région de l’Extrême-Nord.
Selon certaines sources, le 14 août 2025, des individus armés ont enlevé onze passagers d’un car de transport interurbain. Ils avaient profité de l’état déplorable de la route nationale N°1, sur le fameux tronçon Kousseri-Maroua, pour réussir leur forfait.
Les auteurs de ces rapts seraient toujours des membres de la secte islamiste Boko Haram. Qui sévit dans la région de l’Extrême-Nord depuis mai 2014. Cette prise d’otage avec demande de rançons est dramatique pour les familles touchées. En particulier celle qui a vu cinq de ses enfants kidnappés en même temps.
Silence du gouvernement
Informée, l’opposition adresse aux familles des personnes kidnappées sa solidarité et sa sincère compassion en ce moment d’épreuves. Elle exhorte le gouvernement à mettre tout en œuvre pour libérer sain et sauf tous les otages kidnappés. Bien plus à accompagner dans tous les aspects possibles, les familles des malheureuses victimes.
Elle s’inquiète du silence du gouvernement sur cet autre drame qui frappe la nation. Comme sur plusieurs autres avant, l’opposition pense que ce silence est insupportable. « Comment peut-on expliquer aux Camerounais qu’après plus de dix ans de guerre. Contre l’insécurité dans cette partie du territoire national, on y déplore encore des kidnappings de masse ? Il est temps de reprendre le pays en main », a réagi Maurice Kamto.
« Nous ne pouvons pas rester silencieux face à cette situation dramatique », s’est offusqué Mamadou Mota du Mrc. Il appelle toutes les humanités, toutes les organisations, tous les hommes et femmes de bonne volonté. A se mobiliser pour libérer ces quatre innocents.
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Vibrant appel
« Il est de notre devoir de protéger les vies humaines, de défendre les droits des enfants, des femmes. Et des hommes qui sont pris en otage par la violence et la terreur. Boko Haram, nous vous supplions de vous rappeler que l’humanité existe encore que les hommes. »
Et « les femmes qui souffrent ont des droits, des sentiments, des familles qui les aiment. Nous vous demandons de libérer ces enfants. De leur permettre de retrouver leur famille, leur vie, leur dignité », supplie le président par intérim du Mrc.
Mamadou Mota lance ainsi un appel vibrant à toutes les parties prenantes, aux gouvernements, aux organisations internationales, aux communautés locales… Pour qu’ils fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour libérer ces otages.
Le candidat à la présidentielle Pierre Kwemo s’est également indigné à la suite de ces enlèvements de Zigague. Pour le président de l’Ums, le silence des autorités face à cette tragédie. Est une offense à la douleur des familles et un aveu d’impuissance
