L’exportation des pâtes alimentaires est en baisse en volume de 52%, et en valeur de 59,2% pour l’année 2023, d’après un rapport de l’institut national de la statistique publié récemment.
L’institut national de la statique(INS) a fait état du taux d’exportation et des recettes perçus sur l’exportation des pâtes alimentaires du Cameroun durant l’année 2023. Selon le rapport, le pays a exporté 724,3 tonnes de pâtes alimentaires vers le marché international, générant des recettes de 375 millions de FCFA, ce qui traduit une baisse significative en comparaison avec l’année 2022.
Selon le magazine investir au Cameroun, durant l’année 2022 « les exportations de pâtes alimentaires du Cameroun sont ressorties à 1 511,5 tonnes pour des revenus estimés à 919 millions de FCFA. Ces ventes à l’international avaient alors connu une augmentation exponentielle (+650%), après les 109 millions de FCFA de recettes de l’année 2021 ».
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L’INS, après ce rapport, n’a cependant pas expliqué les causes de cette baisse plutôt importante des exportations de pâtes alimentaires en 2023, après l’embellie observée en 2022. Investir au Cameroun explique « Elle peut cependant refléter un ralentissement de la demande dans les pays de la Cemac, où les producteurs camerounais de pâtes alimentaires, notamment le groupe Cadyst Invest (La Pasta et Panzani), Grand Moulin du Cameroun et Africa Food Distribution, écoulent une bonne partie de leur production en dehors du marché local.
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Actu Cameroun a ajouté par ailleurs que « Bien que n’étant pas soumises à la procédure d’homologation préalable des prix, la pâte alimentaire fait cependant partie d’une liste de biens et services essentiels dont la commercialisation reste étroitement surveillée par l’administration. Ceci, à travers des relevés périodiques de prix et de stocks. Toujours d’après des informations recueillies au ministère du commerce, le secteur est encadré par la norme NC2122003-03 sur les pâtes de semoule de blé dur, rendue d’application obligatoire au Cameroun. De ce fait, qu’il s’agisse de produits locaux ou importés, l’exigence d’un certificat de conformité à cette norme est de mise. De même, l’industrie locale de pâtes alimentaires bénéficie de l’accompagnement de l’Etat qui souhaite ainsi protéger le tissu industriel sans toutefois stopper les importations », informe le magazine.