L’apport du Mbolé, qui est un rythme musical dans la société camerounaise commence à être remise en question. En particulier par le magazine Jeune Afrique où lors de sa dernière parution sur la musique camerounaise, a dénoncé un groupe de jeunes artistes qui énonçaient des propos meurtrier contre les LGBT dans leurs chansons.
Dans l’univers de la musique, l’art et la liberté d’expression se rencontrent souvent pour donner naissance à des œuvres puissantes. Mais que se passe-t-il lorsque la créativité artistique dérive sur la voie criminelle? Tel est le cas d’un groupe de jeunes artistes du Mbolé, qui dans leur chanson appellent ouvertement à la violence, en particuliers envers les minorités LGBT selon le magazine Jeune Afrique.
« Les nerfs des boys. « (…) Nous, on déteste les pédés, les porteurs de culottes, ceux qui portent les couches… pardon les gars, poignardez, poignardez les pédés ! (…) ce sont ces pédés qui me donnent les nerfs. » Tels sont les paroles de la chanson qui fait actuellement le tour des réseaux sociaux. Cependant celles-ci selon le magazine panafricain, est décrites comme une formes de propagandes à la violence et au meurtre.
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Or au Cameroun, « l’article 347 du Code pénal criminalise certes les relations sexuelles entre personnes de même sexe, un crime passible de cinq ans de prison, ainsi que d’une amende pouvant atteindre 350 dollars US, soit entre 200 000 et 300 000 FCFA.
Mais même si l’homosexualité est interdite, à aucun moment, la loi ne stipule que les personnes condamnées pour ces actes perdent leurs droits fondamentaux, notamment le droit à la vie » s’est indignée l’analyste politique Yvanna Chantal Bessecke ».
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En récapitulant les points clés de cette analyse, il est évident que la dérive criminelle de ce groupe d’artistes soulève des questions essentielles sur l’art et la responsabilité. Les paroles de ses chansons, bien que puissantes et évocatrices, interrogent le rapport des jeunes à la violence et à la criminalité dans la musique. Au départ porteur de paix et d’espoir pour la jeunesse camerounaise, le rythme musical semble basculer vers l’appel aux meurtres.
















