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Le guide de protection Juridique du Journaliste au Cameroun désormais disponible

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La présidente du Syndicat national des journalistes du Cameroun, Marion Obam, a procédé à la présentation de ce précieux document le 2 octobre dernier à Douala.

Ce 02 octobre 2024, Marion Obam était face à la presse à Douala. Au cours d’un point de presse, elle fait un Décryptage de la situation de la liberté de la presse au Cameroun. Ce fut également l’occasion de présenter ce document d’une importance capitale pour toute personne exerçant le journalisme. Après avoir reconnu que « l’heure est très grave pour la presse au Cameroun », la présidente du Snjc va lire la déclaration préparée pour la circonstance.

Laquelle brosse la situation actuelle des chevaliers de la plume et du micro hommes au Cameroun. Selon elle, les journalistes sont de plus en plus «sous le coup d’une restriction de l’espace des libertés, liberté de presse, liberté d’expression, et c’est une situation que le syndicat national des journalistes su Cameroun a décidé de dénoncer ».

« Nous avons vécu il y a quelques mois la décision du préfet du Mfoundi, Emmanuel Marie Dikteng, restreignant la liberté de presse la cité capitale, suivi de la sortie musclée et menaçante du ministre de l’administration territoriale, Paul Atanga Nji. Ensuite, le Conseil national de la communication réuni lors de sa 43e session ordinaire le 8 août dernier, a infligé des sanctions à cinq médias et à plusieurs journalistes », dénonce Marion Obam.

Lesdites sanctions du conseil national de la communication vont des avertissements aux suspensions allant d’une période d’un à six mois, contre les médias et les journalistes. Dans l’ensemble, ces journalistes animant des débats télévisés et radio au Cameroun, ont reçu individuellement des lettres d’intimidation, des lettres de menace, et des sanctions , « avec une orientation de leur traitement de l’information ».

enfants des journalistes

 

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Dans ces lettres il leur demandé, confie la présidente du Snjc, de faire attention aux propos des invités sur les plateaux de télévision et radio ; de choisir des gens qui parle du Cameroun en bien. Pour le Snjc, « cela est inadmissible dans le travail des journalistes ». Selon une opinion, l’objectif au final est de restreindre l’espace de liberté des journalistes et des médias, pour finalement atteindre le citoyen à qui l’information est destinée.

Des menaces permanentes contre la presse Il a été également constaté que dans la loi de finances 2024, de payer cent mille francs Cfa pour toute accréditation à la couverture d’un évènement officiel au Cameroun. « L’on ne peut pas demander aux journalistes de payer 100 000 francs cfa par évènement alors que ces mêmes journalistes ne sont pas protégés par le gouvernement », fulmine le Snjc. Qui invite également les patrons de presse à plus vigilance, car cette quittance vise les patrons de presse qui n’ont déjà pas les moyens pour couvrir les charges que sont les salaires, les cotisations sociales, entre autres.

Alain Foka

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« Non content de donner des tours de vis serrés aux journalistes ainsi qu’à la liberté de la presse, la pression s’est accentuée en ce mois de septembre : 7 journalistes des régions du grand Nord ont été convoqués par les renseignements généraux », confie Marion Obam. Plus grave, le 19 septembre dernier, le directeur de l’information de Galaxy Tv, une chaîne émettant à Garoua, a été convoqué par la Police, soit disant pour avoir des informations diverses sur les organes qui l’emploient et lui suggérer une orientation dans le traitement de l’information.

Le correspondant de l’Observateur du Septentrion et un animateur de la Crtv, sont accusés par un commissaire de police le 24 septembre 2024, d’être les animateurs d’un certain forum appelé « Dénonciateur de Yagoua » et appelés à répondre des fautes d’injures publics et de diffamation par voie électronique. Il leur est également reproché d’avoir enlevé des hommes en tenus déguisés en journalistes dans un forum. Comme si cela ne suffisait pas, un journaliste travaillant à la radio FM Benoué et une autre travaillant à la radio Salam, sont aussi convoqués par les renseignements généraux, rien que durant ce mois de septembre 2024.

Autant d’actes d’intimidation à l’endroit des journalistes qui ne pouvaient laisser indifférent le syndicat national des journalistes du Cameroun.

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