La FECAFOOT a admis le sélectionneur des lions indomptables Marc Brys à la réunion de concertation de ce jour du 28 Mai 2024 et refouler le staff technique du Minsep et les autres accompagnateurs du sélectionneur au bas du bâtiment de l’instance faitière.
Marc Brys est arrivé en ce jour du Mardi 28 Mai 2024 à l’instance faitière de football, avec à sa suite une délégation constituée notamment du staff nommé par le MINSEP et autres accompagnateurs pour une réunion de concertation avec la FECAFOOT (Fédération camerounaise de football).
Sauf qu’au moment de son arrivée, seul le sélectionneur des lions indomptables Marc Brys a été admis dans les bâtiments. Le reste de la délégation a été bloquée à l’entrée du bâtiment de la FECAFOOT. Cependant Marc Brys a menacé de rentrer si ses accompagnateurs n’entraient pas.
Samuel Eto’o, le président de la FECAFOOT est intervenu pour demander qu’on laisse entrer tout le monde. Ainsi admis, le sélectionneur belge est ressorti 5 minutes après et a rebroussé chemin avec tous ceux qui l’accompagnaient sans aucunes déclarations de leur part.
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Il faut aussi ajouter que la séance de travail aurait très mal tournée durant les 5 minutes dans les locaux de la FECAFOOT et ce, devant les caméras. Il y aurait eu de vives altercations entre Samuel Eto’o et Marc Brys.
Samuel Eto’o s’est prononcé en disant « Je suis président Monsieur. Si vous voulez travailler avec nous… Non ? vous êtes entraîneur parce que je vous ai nommé, vous n’êtes pas entraîneur parce que quelqu’un d’autre vous a nommé. Vous avez fait beaucoup de manquements donc je vous prie de rester dans cette réunion. Si vous ne restez pas, je vais être obligé d’interroger mon comité exécutif… » Il a poursuivi en disant :
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« Vous ne faites pas la politique au Cameroun, il n’y a qu’un homme qui la fait et c’est le président Biya. Non vous ne décidez pas. Parce que ce que vous faites, monsieur le sélectionneur, c’est moi qui dois l’assumer. C’est moi le président de la fédération, ce que vous, vous faites, c’est moi qui l’assume ! Dans votre pays, je ne le fais pas. Vous ne me parlez pas comme ça monsieur le sélectionneur, ne l’oubliez pas. En tant que footballeur, vous, ne pouvez pas me parler. Maintenant je suis président, vous ne parlez pas comme ça. Asseyez-vous maintenant, on va travailler. Arrêtez un peu ce bordel. Vous pensez que vous êtes dans quel pays Monsieur ? Je peux faire ça en Belgique ? Comment vous pouvez faire ça au Cameroun ? J’étais un très très grand joueur !».