La rivière Ngoum dans la localité de Kekem est sans pont véritable. Le chantier engagé pour la construction de l’ouvrage est en arrêt. La société qui a gagné le marché réclame 100 millions Fcfa d’impayés.
Ainsi donc l’ambiance n’est pas bonne du tout dans le département du Haut-Nkam. En principe, les travaux de construction du pont métallique Acrow sur la rivière Ngoum sont à l’arrêt. Selon, nos sources, le blocage est lié au non-paiement d’un décompte d’environ 100 millions Fcfa. Et au retard dans la fourniture de béton bitumineux. Et ces deux conditions sont indispensables à la reprise et à l’achèvement dudit chantier.
Règlement impératif
Et le ministre des Travaux publics, a insisté sur la nécessité de terminer avec ces travaux. Emmanuel Nganou Djoumessi a bien été précis le 22 juillet 2025. Lors de la visite des lieux. « Ce règlement est impératif pour finaliser les prestations restantes », avait-il lancé.
Selon, les informations concordantes, l’ouvrage est financé entièrement par le Budget d’investissement public (BIP) 2023. Et le coût global est de 464,9 millions Fcfa. Aussi, les travaux à date affichent un taux d’avancement de 74,40 %. Mais, il accuse une consommation de délais de 234,19 %, soit un retard considérable sur le calendrier initial.
Et suivant certains responsables techniques de l’entreprise Sotram adjudicataire du marché. Il reste à finaliser les voies d’accès sur une centaine de mètres de part et d’autre de l’ouvrage. La construction du hangar de stockage à Douala. Et le montage définitif de la structure métallique sur site.
Difficile de travailler sans argent
Ainsi donc, « il est difficile de travailler sans argent. Il faut acheter les matériaux. Il faut s’acquitter de certaines obligations. Les charges salariales. Entre temps l’Etat ne veut pas libérer. Nous avons déjà pris des dettes et difficile de continuer dans cette situation. On est obligé d’attendre. Et le risque de détérioration de ce qui a déjà étés fait », nous a soufflé un cadre de l’entreprise.
Et pour les populations. Cet ouvrage reste indispensable. « Le pont sur la Ngoum va considérablement améliorer le déplacements des hommes et des biens. Et le marché des produits agricoles va accroitre. Du moins on va souffler un peu », va laisser entendre Simon Tchimtchoua, commerçant