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La guerre à Gaza, conflit le plus meurtrier pour les journalistes, selon une experte l’ONU

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Depuis le 7 octobre 2023, le conflit à Gaza a coûté la vie à au moins 252 journalistes. Une experte de l’ONU accuse Israël de les cibler délibérément. Elle affirme que ces journalistes tués à Gaza l’ont été pour dissimuler un « génocide ». Elle qualifie ce conflit de plus meurtrier jamais observé pour la presse. La liberté d’informer est en péril.

Irene Khan cite les données de l’ONU. Les frappes à Gaza ont tué au moins 252 journalistes depuis le 7 octobre 2023. Le conflit cible la presse. Chaque semaine, de nouveaux noms s’ajoutent à la liste. La liberté d’informer paie le prix fort. Un chiffre sans précédent. Elle affirme que ce bilan dépasse celui des deux Guerres mondiales. Mais aussi ceux du Vietnam, de la Yougoslavie et de l’Afghanistan réunis. La liberté de la presse paie un lourd tribut.

Elle alerte depuis Genève. C’est, selon elle, « le conflit le plus meurtrier jamais observé pour les journalistes ». Et le bilan ne cesse de s’alourdir. « Chaque semaine, nous entendons parler de nouveaux meurtres. » Une tendance inquiétante, qui menace la liberté de la presse.

Elle ne mâche pas ses mots. Elle dénonce une stratégie délibérée. Israël tue des journalistes. Il réduit la presse au silence. « La manière dont cela se fait… » Pour elle, c’est une dissimulation du génocide. Pour elle, cela constitue une dissimulation du génocide. Une stratégie qui entrave la vérité. Et qui menace le droit fondamental d’informer.

Elle établit un parallèle saisissant. Le Hamas attaque Israël le 7 octobre 2023. En réponse, la guerre éclate à Gaza. Les frappes s’intensifient. Les destructions s’accumulent. Le conflit est jugé dévastateur. Elle la compare à la guerre en Ukraine. Depuis l’invasion russe en février 2022, 14 journalistes y ont été tués. Deux conflits, une même menace pour la presse.

– Irene Khan alerte –

Irene Khan s’exprime en tant qu’experte indépendante mandatée par l’ONU. Elle ne parle pas au nom de l’organisation. Selon elle, de nombreux journalistes tués à Gaza ont été « ciblés ». Une affirmation grave, dans un contexte de guerre et de désinformation. La liberté de la presse est une nouvelle fois mise en péril.

Elle dénonce une dérive inquiétante. Selon elle, Israël mène des « campagnes de diffamation ». Des journalistes tués sont accusés d’être « des partisans du terrorisme ». Voire « des terroristes eux-mêmes ». Une stratégie qui fragilise la liberté de la presse. « Il ne s’agit pas seulement de tuer des journalistes, mais d’une tentative manifeste de tuer l’information », a-t-elle accusé.

Irene Khan s’est aussi indignée du blocus imposé aux journalistes internationaux, empêchés d’entrer à Gaza. Elle dénonce un précédent grave. « Je ne me souviens pas d’un autre cas similaire. » Un État membre de l’ONU refuse l’accès aux médias internationaux. Et cela, en pleine période de conflit. Un geste qui menace la liberté de la presse.

Elle conclut sans détour : « Les États doivent agir. Ils doivent arrêter Israël. Sinon, tous les journalistes de Gaza seront réduits au silence. »

Source : Agence France-Presse

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