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Insécurité : Poignards interdits à Douala 2e

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Le sous-préfet dudit arrondissement vient d’interdire le port et la fabrication des couteaux.

C’est pour faire face à la menace des gangs qui sèment la terreur sus le vocable de «microbes». La décision a été prise le 18 novembre 2024 par Stéphane Nke Ndjana qui a proscrit la «commercialisation, la fabrication et le port des poignards» sur l’ensemble de son unité administrative. Et c’est pour « nécessités de préservation de l’ordre public », lit-on dans son communiqué qui accorde l’exception aux bouchers et uniquement dans leurs lieux de vente.

Insécurité à Douala : Une française poignardée à mort au quartier Makéa

Une note qui fait un peu tiquer certains observateurs. « Le sous-préfet va interdire cette pratique jusqu’où ? quand on sait que c’est souvent devant les mosquées de la ville que ce commerce fleurit. Les couteaux et les flèches sont une culture chez certains peuples. Certains dignitaires ne s’en passent presque plus. Comment donc va-t-il contrôler tout cela ? et même, le marché noir va tout simplement se développer surtout à New-Bell où la communauté musulmane est forte. on a laissé une pratique se répandre, il ne sera pas du tout facile de combattre le phénomène. Si oui il faut des actions concertées avec les chefs de quartiers, la collaboration avec les jeunes. Bref il faut motiver les indics qui vont fournir beaucoup de renseignements. Il faut mettre des moyens financiers conséquents, sinon cela ne va servir à rien »,nous a répondu Moussa Bello, au quartier Makéa à New-Bell, arrondissement de Douala 2ème.

Il faut peut-être le priser, le phénomène de « microbes » est né il y a près de quatre ans dans des quartiers populaires comme New-Bell qui se trouve dans l’arrondissement de Douala 2ᵉ. La décision d’interdire les poignards de tous calibres dans son unité de commandement, le sous-préfet Nke Ndjana veut tout simplement priver cette armée cinglée de leur arme de prédilection.

Le sous-préfet a averti que les contrevenants s’exposent à des sanctions, les forces de maintien de l’ordre étant chargées d’assurer l’application stricte de cette décision.

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