La réduction de l’insécurité, la grande criminalité, les accidents de la route, l’anéantissement des séparatistes de Boko Haram dans le grand Nord, les enlèvements et rançons, le rajeunissement des corps de la gendarmerie sont les grands axes de la gendarmerie au cours de l’année 2024.
L’annonce a été faite par le secrétaire d’état à la gendarmerie nationale Galax Etoga lors des vœux aux personnels civils, militaires de rang et officiers supérieurs. Le défis futur va s’orienter sur le plan infrastructurel, la digitalisation des services de courrier, de la gestion des ressources humaines et très bientôt les archives. « La gendarmerie doit rester un service de proximité, de respect des droits de l’homme et de l’état de droit, la collaboration franche avec les populations.
Le commandement doit être ferme avec ses administrés. Il doit non seulement commander mais également encadrer les gendarmes dans l’exemplarité. La discipline doit être au rendez-vous de nos actions en 2024. Nous comptons rénover nos formations et les adapter aux défis de l’heure. Car à cœur vaillant rien n’est impossible », affirme le secrétaire d’état à la gendarmerie nationale, Galax Etoga.
2024 doit être l’année du retour définitif, à la normale dans les zones anglophones, la lutte contre les terroristes de Boko Haram doit se poursuivre. La gendarmerie nationale engagée sur tous les fronts aussi bien sur le plan national qu’international, doit pouvoir tenir ses rangs.La gendarmerie nationale compte trois grandes catégories de mission de police administrative, judiciaire et militaire. La gendarmerie reste responsable de l’exécution. Elle couvre 30% des missions la police judiciaire représente 50% de mission confiée à la loi.
En ce qui concerne le grand banditisme et les nouvelles formes de menaces, la gendarmerie doit se réadapter. « Notre combat pour l’intégrité territoriale du pays et la lutte contre le terrorisme devrait se poursuivre avec la même intensité opérationnelle, par ailleurs la gendarmerie nationale sera attendue dans l’accompagnement des actions entreprises par l’état pour un retour de la paix dans les zones en crise », rappelle le Sed Galax Etoga.
Blaise Pascal Dassie
















