Certains membres du gouvernement reçoivent souvent des honneurs militaires, lors de leurs tournées dans les régions. Une pratique que le ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo, juge contraire aux règles d’usages. Dans une récente note ferme, il rappelle que seuls les représentants désignés par le président ont droit à ces cérémonies.
Le ministre de la Défense, Beti Assomo, veut mettre fin aux honneurs militaires donnés sans autorisation officielle, ni base légale. Il a envoyé une note claire aux gouverneurs et commandants. Le but étant de leur rappeler les règles établies depuis 1976 et renforcées en 2007. Selon lui, certains hauts responsables reçoivent ces honneurs sans y avoir droit. Ce qui choque beaucoup de citoyens et nuit aux institutions.
L’autorité affirme que seuls les représentants choisis par le président peuvent recevoir ce type d’accueil de la part de l’armée. A condition que ceci doit être mentionné clairement dans une lettre officielle, venant du cabinet militaire de la présidence de la République. Toute autre initiative venant des autorités locales est strictement interdite. Même si elle part d’une bonne intention ou d’un excès de zèle.
L’armée suit des règles strictes
Beti Assomo veut éviter que l’armée donne une image de confusion ou de favoritisme dans les cérémonies publiques et protocolaires. Il rappelle que l’armée suit des règles strictes et ne doit pas participer à des gestes symboliques non autorisés ou mal interprétés. Les gouverneurs et chefs militaires doivent donc attendre des instructions écrites, avant de prévoir des saluts militaires ou défilés particuliers.
Ce rappel intervient après plusieurs cas récents. Où, des autorités administratives ont été accueillies avec des honneurs réservés normalement au président lui-même. Le ministre souhaite que l’administration soit plus sérieuse, plus cohérente, et respecte les textes qui organisent la vie des institutions.
Il insiste sur le fait que ces gestes ne sont pas de simples détails. Mais, elles touchent à l’image de l’État tout entier. Avec ce message, Joseph Beti Assomo veut rétablir l’ordre. Et dans le même temps rappeler que l’armée ne fait rien sans directive claire et officielle.