La gouvernance constitue l’idée majeure qui fonde le parti politique dénommé Mldc. C’est du moins l’ambition que se fixe le Pr Jimmy Yab, président national dudit parti.
Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais est le parti au pouvoir du Cameroun. Ce qui, entre 1960-1984 s’appelait l’Union nationale camerounaise, ancien parti unique, a été fondé par Ahmadou Ahidjo. Ancien président de la République du Cameroun, qui a dominé la vie politique camerounaise depuis l’indépendance en 1960. Il est fondé le 24 mars 1985 et a pour emblème une flamme ardente sur fond bleu.
Quelques années après sa création, d’autres formations politiques ont vu le jour. Il s’agit par exemple du Mouvement pour la Libération et le Développement du Cameroun. Qui est fondé en 1998 par de grandes figures patriotiques, dont le Dr Marcel Yondo. Ancien ministre et conseiller du président Ahmadou Ahidjo.
À l’avant-garde du combat pour le multipartisme, le Mldc a eu des députés et des élus locaux, les années 1990. En avril 2025, le Pr Jimmy Yab est élu président national du parti. Avec une ambition claire. Faire du Mldc un parti d’alternance démocratique, pas seulement un parti d’opposition. Car « l’opposition critique. Mais l’alternance construit. Elle suppose une vision, une stratégie, une rupture avec les pratiques anciennes », scande le nouveau président.
Un État stratège et souverain
Lui qui propose un projet inédit : l’État Développementaliste Communautaire. Un État stratège et souverain, porté par ses communautés. Trois piliers le structurent : souveraineté politique et territoriale, souveraineté économique et financière, et enfin la souveraineté industrielle et technologique.
« Loin des promesses électoralistes, le Mldc met en œuvre un programme clair. Articulé autour de dix grandes priorités. A savoir, l’éducation, la santé, l’agriculture, les infrastructures, la jeunesse, la justice sociale… », confie son leader.
Changer le système
Qui affirme par ailleurs que dans toutes les régions, le parti organise des forums citoyens. Mobilise les jeunes, élabore un contrat démocratique. Il ne s’agit pas de remplacer un clan par un autre. Il s’agit de changer le système.
A le croire, le Mldc n’est pas un parti de la mangeoire, ni un parti du ressentiment. « Il est un parti de transition, de transformation, de rupture. Le Cameroun mérite une alternance réelle, sereine et structurée…. », pense ce dernier.