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Goûts du moment : Maïs grillé et prunes se régalent dans les rues

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À Douala, une tendance culinaire bien camerounaise prend l’assaut des rues ces derniers jours. Il s’agit du maïs grillé et des prunes qui font courir le monde. Entre plaisir gustatif, accessibilité et souvenirs d’enfance, ce duo séduit autant les consommateurs que les vendeurs, devenant un incontournable de la street food locale.

Dans la plupart des rues animées de la ville de Douala, une douce odeur flotte dans l’air : celle du maïs fraîchement grillé, accompagné de prunes juteuses. À chaque coin de rue, ces délices simples mais savoureux attirent les passants, devenus accros à cette alliance typiquement camerounaise.

« C’est mon plaisir de l’après-midi », confie Mireille, étudiante à l’université de Douala. « Le croquant du maïs et l’acidité des prunes, c’est juste parfait. Et en plus, c’est abordable ! »

Sur les trottoirs du lieu-dit «Jardin Logbaba», les petits braseros s’allument dès la fin de matinée. Des vendeurs, souvent installés sous des parasols, s’activent. Parmi eux, Rose, 52 ans. Elle vend ce duo depuis le mois de mai, qui est le début de saison des précieux aliments. « Cette saison, ça part comme du petit pain. Je grille jusqu’à 40 épis par jour, et tout finit ! » dit-elle, un sourire au coin des lèvres.

Le succès est tel que certains vendeurs augmentent leur stock quotidien. « Il y a une vraie demande cette année. Même le personnel dans des bureaux passe leurs commandes et je pars livrer. Cette forte demande peut-être à cause des prix élevés des repas auprès des vendeuses ou au marché ».

Les gens préfèrent grignoter », analyse Clément, un jeune vendeur installé près du carrefour Ndokoti.

Arrondissement de Dibombari : La prune en vedette

Le maïs et les prunes rappellent la vie au village

Autre facteur de cette popularité : la nostalgie. Le maïs et les prunes rappellent l’enfance, les vacances au village, les instants simples autour du feu.

« Ça me ramène chez ma grand-mère à Mbouda. Elle grillait le maïs, les prunes et du plantain, qu’on accompagnait souvent avec de l’huile rouge et du sel », se souvient Éric, la trentaine.

Cette tendance, en plus d’être gourmande, fait vivre des centaines de petits commerçants. Une preuve de plus que la street food camerounaise a encore de beaux jours devant elle.

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