Favoriser la cohésion sociale chez les jeunes pour prévenir les discours haineux et la violence politique au Cameroun, c’est le thème choisi pour entretenir les jeunes dans l’arrondissement de Douala 3ème.
Le programme est porté par Wilpf Cameroon soutenu par le Fonds des Nations Unies pour la démocratie (Fnud) qui a débuté ce vendredi 26 juillet 2024, va s’étaler sur deux jours avec un objectif bien précis à atteindre.
Pour les organisateurs, il est question de «réduire les discours de haine et prévenir la violence politique au Cameroun afin que les élections de 2025 et les événements politiques futurs puissent se dérouler dans un climat pacifique », a expliqué longuement Nathalie Foko, présidente nationale de Wilpf Cameroon.
Ainsi donc, 25 Conseillers municipaux jeunes ont été sélectionnés. Il faut ajouter à cela 3 jeunes déplacés internes et 2 jeunes représentants du Conseil national de la jeunesse, soit un total de 28 acteurs qui vont avoir la lourde responsabilité de «promouvoir les axes majeurs dudit projet qui sont les facteurs de paix et de cohésion sociale par le biais d’influenceurs web, de campagnes numériques et de l’éducation des jeunes à l’activisme communautaire», nous fait-on savoir en insistant sur la « prévention des discours de haine et la violence politique au Cameroun».
Si pour Honoré Motassi, principal orateur du jour, il est extrêmement important de sensibiliser les jeunes contre le discours de haine, cela doit passer par les actions remarquables des personnes ciblées que sont les jeunes car dit-il, « les jeunes doivent être les acteurs de la paix dans les quartiers.
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Les jeunes aujourd’hui doivent être les responsables, les leaders dans leur quartier pour transmettre le message de la paix, le message de développement auprès de leurs frères jeunes, de leurs camarades jeunes. Ils doivent s’investir au développement local. Aujourd’hui on parle de participation citoyenne », a laissé entendre le Chef de service de coopération et partenaire local à la mairie de Douala 3ème, représentant du maire Valentin Epoupa Bossambo.
Pour le Chef de service de coopération encore, « …nous disons aux jeunes, au lieu de rester dans les injures, dans les invectives, dans les réseaux sociaux, dans Facebook. Déjà, c’est une très bonne chose, les réseaux sociaux, mais nous devons utiliser cet outil pour améliorer nos conditions de vie…Que les jeunes prennent en compte les difficultés et qu’ils trouvent les solutions adéquates », avons-nous retenu à la fin de son intervention.
Des idées qui convergent avec celles des membres de Wilpf Cameroon, déterminés à « amener les jeunes conseillers municipaux à jouer un rôle de premier plan dans la préservation de la paix et de la cohésion sociale dans leurs municipalités », nous fait-on comprendre.
120 jeunes outillés
A la fin, 120 jeunes, issus de quatre conseils, vont être outillés sur l’activisme communautaire en faveur de la paix d’abord, et ensuite pour travailler avec les maires afin de contribuer à l’élaboration des plans d’action des conseils et de participer aux débats d’orientation budgétaire, comme le prévoit la nouvelle loi sur la décentralisation.
Cécile Ebanda
















