Les travaux de la conférence annuelle des services centraux et décentralisés tenus mardi dernier, portant sur l’entretien du réseau routier, ont permis de plancher sur les grandes orientations du gouvernement.
Le Ministre des Travaux Publics, Emmanuel NGANOU DJOUMESSI a présidé mardi dernier, à Yaoundé, les travaux de la Conférence annuelle des services centraux et déconcentrés de son département ministériel. Lesquels étaient placée sous le thème : « Entretien du réseau routier : défis, actions et interventions dans un contexte d’optimisation de ressources et de relèvement des compétences ».
Au cours des travaux qui auront duré deux jours, les différents participants ont posé les bases d’une action efficiente tout au long de l’année 2025, en rapport avec les grandes orientations du Chef de l’Etat et visant à renforcer les liaisons routières entre le Cameroun et les pays de la sous-région. Aussi fallait-il d’autre part poursuivre la mise en œuvre du Programme de connectivité par la route à l’intérieur du pays.
Maturation technique des projets
Selon des sources du MINTP, les échanges ont principalement été axées sur l’état du réseau routier au Cameroun, la conduite à maturation technique des projets d’infrastructures routières, la présentation et l’appropriation du Programme d’Entretien Routier 2025 et la gouvernance administrative, financière et technique des projets d’infrastructures.
Il n’est plus de secret pour personne. En dépit des travaux entrepris ces semaines par le gouvernement à travers le ministère des travaux publics, le réseau routier camerounais est vétuste et mérite une véritablement cure de jouvence.
Dans son traditionnelle adresse de fin d’année à la nation, Paul Biya a d’ailleurs reconnu que l’absence de ressources financières était un plein dans l’exécution de certains travaux routiers.
A quelques encablures des prochaines échéances électorales, le gouvernement qui est visiblement dos au mur tente de colmater les brèches. A la hâte, certains travaux de reprofilage ont repris à Douala, Yaoundé et même dans la région septentrionale. Pendant combien de temps encore dureront ils ?
















