pixel

Entretien du réseau routier : Le gouvernement dos au mur

Date:

Pages jaunes
Trans Afrique

L’entretien du réseau routier demeure une problématique majeure. Face à l’incapacité du gouvernement à l’entretenir, l’Etat cherche des échappatoires.

Le réseau routier du Cameroun est globalement en piteux état. Avec une dégradation notable de certains tronçons et un manque de bitumage généralisé. Une dégradation hors du commun est par ailleurs notable sur certains tronçons de la route nationale numéro 1. Ngaoundéré – Garoua et Maroua – Kousseri sont en mauvais état, selon une étude. Il en va de même de la nationale numéro 5.

Par ailleurs l’on note un faible taux de bitumage. Moins de 9% du réseau routier total (soit 121 873 km au 31 décembre 2023) était bitumé, Le reste étant principalement constitué de routes non revêtues. L’état des routes contribue ainsi à des difficultés de circulation, à des embouteillages. Et peut causer des accidents, particulièrement pour les usagers de motos dans des zones comme Douala.

Actions concrètes de réhabilitation

Face à une telle situation, les  usagers appellent régulièrement à des actions concrètes de réhabilitation. Et d’entretien des routes par les autorités compétentes. Dos au mur, le gouvernement fait la politique de l’Autriche. Au banc des accusés, le Ministère des transports publics cherche des échappatoires.

Responsable de la gestion de l’entretien routier. Le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, vient de présider une réunion d’évaluation. A l’effet de discuter des progrès du projet de travaux publics.  Par ailleurs, il s’agissait de trouver des solutions aux obstacles qui entravent sa poursuite.

Crise sécuritaire : Du mauvais vent dans le septentrion

Privilégier le dialogue

Au cours de cette réunion, il a été souligné que les travaux s’exécutent de manière timorée. Par l’entreprise MAG sur le terrain. Et qu’il est urgent de trouver une solution pour permettre la poursuite du projet.

Selon nos sources, les discussions ont révélé que la partie camerounaise a honoré tous ses engagements. En payant le décompte N°59. La Standard Chartered Bank et UKEF Finance ont pris des dispositions. Pour résoudre les problèmes de paiement et s’engagent à poursuivre les échanges pour sortir de cette situation.

L’entreprise MAGIL doit saisir sa banque pour transférer les fonds à Mag. Le ministre des Travaux publics a encouragé toutes les parties à privilégier le dialogue. Pour lever les obstacles à la poursuite du projet. Aussi de permettre aux populations de bénéficier d’une meilleure mobilité.

Une réunion entre le maître d’Ouvrage et le Vice-Président de Magil est prévue dans les jours à venir. Pour partager les conclusions de cet échange et déterminer les prochaines actions à engager.

- Pub -
Pages jaunes

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Partager :

spot_imgspot_img

Populaires

Dans la même catégorie
Associé

Personnes à mobilité réduite : La douloureuse épreuve

A Douala par exemple, lors de la présidentielle, des...

Scrutin terminé au Cameroun : l’attente des résultats commence

Scrutin terminé au Cameroun. Les électeurs ont voté, les...

A l’ombre de la présidentielle au Cameroun, le juteux business de la fuite des cerveaux

Fuite des cerveaux au Cameroun : pendant que le...

Nécrologie: Le directeur du Musée national est décédé

Le Pr Hugues Heumen Tchana, directeur du Musée national...