La Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a annoncé il y a peu que son élection présidentielle se tiendra le 29 novembre 2025. Ce scrutin, très attendu, s’inscrit dans un contexte de réformes majeures et d’ambitions renouvelées.
Le football camerounais entre dans une phase décisive, avec l’annonce officielle de la période des prochaines élections à la Fecafoot. La Fédération camerounaise de football a déclaré que l’élection des membres du comité exécutif et du président aura lieu le 29 novembre 2025. Selon des sources, les candidatures seront déposées entre le 21 et le 25 août 2025. La liste des candidats retenus sera publiée le 6 septembre.
Cette précision découle de l’assemblée générale extraordinaire du 7 août 2025, organisée à Mbankomo et présidée par Samuel Eto’o Fils. Les membres ont validé un calendrier électoral complet, pour désigner un nouveau président pour les prochaines années.
Cependant, l’association camerounaise des arbitres de football (Acaf) a été exclue. Elle est remplacée par l’Association camerounaise des arbitres et arbitres assistants de football (Acaaaf). Cette structure est le nouvel interlocuteur officiel pour toutes les questions arbitrales nationales. Par ailleurs, une nouvelle Commission électorale a également été créée. Elle supervisera tout le processus électoral jusqu’à la fin, afin de garantir que l’élection respecte les règles internes fédérales.
Mandat renouvelable trois fois
Ces décisions interviennent dans un contexte marqué par les réformes de novembre 2024, modifiant âge, durée et nombre de mandats. Ainsi, la durée du mandat à la présidence de la Fécafoot est maintenue à quatre ans, mais désormais renouvelable trois fois. Ce qui suscite de vives critiques au sein de la fédération. Guibai Gatama, membre du comité exécutif, a déjà annoncé sa candidature. Il critique les réformes, affirmant qu’elles ont été conçues pour avantager certains candidats.
Selon Gatama, ces règles cherchent aussi à empêcher la participation d’autres concurrents, dans une lutte interne au sein de la fédération. Par ailleurs, Samuel Eto’o, président sortant, affiche un bilan marqué par la régularisation d’arriérés financiers. La relance des compétitions locales et la promotion du football féminin.
Pour de nombreux supporters, cette élection est une opportunité unique de réformer durablement la gouvernance et l’image du football camerounais. Les clubs, dirigeants et observateurs attendent un processus clair. Mais aussi transparent et susceptible de restaurer la confiance entre l’instance et ses acteurs. D’ici la date de l’élection, la campagne devrait s’intensifier, avec débats, alliances et promesses qui façonneront le futur de la Fecafoot.
