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Drame de Sikoum : L’unique survivant est décédé

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L’unique survivant est aussi mort. L’information a été donnée par le préfet de la Sanaga-maritime le 19 février 2025.

Il s’appelait Hassan. Et il était considéré comme le seul espoir pour obtenir quelques renseignements sur le charnier découvert à Sikoum près d’Edea. Le préfet de la Sanaga-maritime a lui-même annoncé la triste nouvelle de sa mort, le 19 février 2025. Avant cette déclaration, Hassan était hospitalisé dans une formation hospitalière à Douala, où on l’avait interné après sa découverte.

Malheureusement, il n’a pas pu survivre aux sévices et traumatismes sévères dont il a fait l’objet pendant sa captivité. Les autorités comptaient en effet sur le témoignage de cet unique témoin. Afin d’apporter la lumière sur ce qui s’est réellement passé à Sikoum.

Charnier de Sikoum : Le Mrc exige une enquête parlementaire

Il était question de savoir comment ces agresseurs s’y prenaient pour avoir leurs victimes. Dans quelles circonstances sont mortes les autres personnes découvertes avec lui dans la broussaille, entre autres.

Découvert au milieu des cadavres

Il y a de cela une semaine, les riverains de Sikoum sont tombés sur des corps en état de putréfaction. Et parmi ceux-ci se trouvait un survivant, le dénommé Hassan qui était chauffeur de moto dans la ville de Douala.

On a trouvé l’homme mal en point. Il était ligoté au milieu de ces cadavres dans la broussaille. Laquelle est également considérée comme le sanctuaire des agresseurs et arracheurs de motos sur la nationale 3. Après cette découverte, Hassan était devenu l’objet de toutes les curiosités, malgré son état piteux et sa mine hébétée.

Ainsi, face à ce scandale humanitaire, le Mrc par la voix de son leader a condamné le silence des autorités. Tout en présentant les condoléances aux familles des personnes disparues ; il a fait mention d’une psychose. « De nombreux cas de disparitions non élucidées ont fini par plonger notre pays dans une psychose. Du moins accentuer la découverte du charnier de Sikoum », pense-t-il.

De plus, évoquant la mémoire, Kamto a encore a rappelé les massacres de la secte Boko Haram à l’Extrême-Nord. Ensuite, la guerre civile dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, les drames de Ngouache et autres.

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